Un supporteur anglais mécontent du match nul (0-0) de l'Angleterre devant l'Algérie est entré dans les vestiaires de la sélection anglaise après la deuxième rencontre des hommes de Fabio Capello, hier, vendredi, au stade Green Point du Cap, a rapporté la BBC. Selon la même source, le supporteur a affronté David Beckham, ancien capitaine de la sélection forfait à cause de blessures, avant d'être évacué par le service de sécurité. La Fédération anglaise (FA) s'est officiellement plainte de l'incident auprès du comité d'organisation de la Coupe du monde. Après son deuxième nul en deux rencontres (1-1 devant les Etats-Unis), l'Angleterre doit battre la Slovénie, leader du groupe C, lors du dernier match pour être certaine d'aller en 8es de finale. Portugal : les buts arriveront «naturellement» et «comme du Ketchup» l L'attaquant du Portugal Liedson a prévu hier que les buts arriveraient «naturellement» contre la Corée du Nord, lundi, au Cap dans le groupe G du Mondial-2010, même si cela promet d'être «un match difficile, très compliqué». «Je crois que les buts arriveront naturellement, a assuré Liedson en conférence de presse. Nous en avons besoin lundi contre la Corée, mais nous savons que ce sera un match difficile, très compliqué.» «Indépendamment de qui marque les buts, l'important est que nous en mettions pour nous donner la victoire», a-t-il ajouté. De son côté, le capitaine de l'équipe portugaise, qui n'a plus marqué depuis 16 mois, avait affirmé que «les buts, c'est comme le ketchup : quand ils arrivent, ils viennent tous en même temps. Je ne suis pas préoccupé. Je travaille comme d'habitude. Dieu sait qui travaille et qui mérite. Je veux faire un bon Mondial et, qui sait, être le meilleur. Je vais me battre pour ça. Mon ambition est toujours d'être le meilleur», a-t-il ajouté. Aux USA, le foot «est vu comme un sport de gamins…» l Dans la capitale d'un pays où le base-ball et le football américain sont rois, il y a une réelle ferveur pour le Mondial. Et elle n'est pas passagère, selon Bill Klotzbucher : «Le soccer, c'est pas énorme ici, mais il y a quand même une vraie culture foot. Et ça monte, car tous les enfants jouent.» «Le soccer est toujours considéré comme un sport d'enfants ici», pense néanmoins Sam. «Et puis surtout, tout l'argent va au football américain.» C'est que les Américains ne parlent généralement pas du même «football» que le reste du monde. «Je ne savais pas qu'il y avait une Coupe du monde de football américain», s'étonnait sincèrement un soldat américain interrogé avant le match Etats-Unis - Angleterre. «Les Américains supportent les Etats-Unis quel que soit le sport», estime néanmoins le manager écossais du Lucky Bar et grand fan de foot, Paul Lusty. «La plupart de ceux qui regardent les matches ne connaissent pas les règles du foot. Comme vous, vous ne comprenez rien au base-ball», tranche-t-il. Et pourtant, depuis 1994 et le Mondial organisé aux Etats-Unis, le soccer semble monter en puissance. Dans les années 2000, les arrivées de la superstar anglaise David Beckham et de la vedette mexicaine Cuauhtémoc Blanco ont aussi donné une exposition sans précédent à la ligue américaine, la MLS. Schweinsteiger en colère devant le nombre de cartons rouges ! l Le milieu de terrain de l'Allemagne Bastian Schweinsteiger s'est montré très en colère à l'issue de la rencontre contre la Serbie (0-1), lors de laquelle son coéquipier Miroslav Klose a été exclu, fustigeant le trop grand nombre de cartons rouges distribués dans le Mondial. Klose est le septième joueur exclu depuis le début de la compétition. «S'il y a un carton rouge dans chacune des rencontres de cette Coupe du monde, vous devez vous interroger pour savoir si cela a un sens. Cela n'est vraiment pas très drôle», a-t-il déclaré. «Je ne sais pas quoi en dire. Je suis furieux et amèrement déçu», a-t-il ajouté. La victoire de la Serbie place la formation des Balkans au même niveau que l'Allemagne, avec trois points dans le groupe D. Le Ghana compte également trois points, en attendant son match contre l'Australie ce samedi. L'Allemagne a terminé, mercredi, sa phase de groupes par un match à haut risque contre le Ghana, tandis que la Serbie affrontera l'Australie. Anelka aurait insulté Domenech à la mi-temps l Nicolas Anelka, à qui Raymond Domenech demandait quelques mises au point tactiques à la mi-temps du match France-Mexique jeudi, aurait d'abord contesté la critique, puis carrément insulté le sélectionneur, révèle en Une le quotidien sportif L'Equipe dans son édition d'aujourd'hui. Selon le journal, à la mi-temps du match, le sélectionneur n'a pas prévu de remplacer Anelka. «Il souhaite juste qu'il arrête de décrocher en permanence, de «dézoner» à volonté et qu'il reste plus en pointe, plus proche de la surface (...)». L'avant-centre de l'équipe de France conteste, Domenech menace de le remplacer. Anelka lance alors une insulte plutôt salée. «Ok, tu sors», réplique Domenech. Dans le même article, le journal décrit une «image saisissante». Yoann Gourcuff répond à des questions de journalistes en fin de match. «Pendant que le Girondin s'exprime, ses ‘'deux amis'' (Anelka et Ribéry, ndlr) déboulent sac à dos sur l'épaule. Quand Gourcuff aperçoit le milieu de terrain du Bayern Munich, l'image est saisissante : il évite de croiser son regard frondeur et se colle un peu plus à la barrière pour le laisser passer comme le premier de la classe fait place au caïd du collège par peur de prendre une baffe derrière la tête.» «On peut quitter sa femme, on peut quitter son entreprise, mais on ne peut jamais quitter son équipe de football.» - Larry Claasen, supporteur sud-africain, inconditionnel des Bafana Bafana «Oui, je fais le sale boulot. Et alors ? Une équipe de football ne peut être constituée de onze danseuses.» - Le milieu néerlandais Mark van Bommel n'est pas préoccupé par sa mauvaise réputation «Yuji (Nakazawa) joue calmement et je joue à l'instinct. Il y a un équilibre à trouver là. Nous deux, il vaudrait mieux que nous soyons amants.» - Le Japonais Marcus Tulio Tanaka à propos de son partenaire en défense «Pas de tristesse, pas de désolation, surtout pas de colère. Ce serait trop donner à ces hommes qui ne savent rien offrir (...). Le je-m'en-foutisme est la seule bannière sous laquelle cette équipe est capable de rassembler.» - Le quotidien sportif français L'Equipe après la quasi-élimination des Bleus jeudi par le Mexique (2-0) l Radio. Le milieu italien Daniele de Rossi a raillé, hier, le soutien apporté, lundi, par Radio Padania, une radio italienne autonomiste du Nord, au Paraguay qui affrontait l'Italie : «S'il y avait dix millions d'Italiens qui ne soutenaient plus la Nazionale, je commencerais à me demander ce que ni va pas. Mais (...) le jour où la Padanie jouera le Mondial, nous serons contre elle...» La Padanie est la région autour du Pô dont la Ligue du nord réclamait l'indépendance. l Intoxiqués. Quatre-vingt-dix bénévoles ont été victimes d'une intoxication alimentaire hier à Nelspruit (nord-est), une des neuf villes hôtes du Mondial. «Ils sont tombés malades après avoir pris leur petit déjeuner (...) Tout le monde va bien maintenant», a déclaré le responsable de la communication du comité local d'organisation, Rich Mkhondo. l Pas fâchés. Avis contrastés chez les joueurs italiens au lendemain de la défaite de la France. Heureux ? «Je n'ai pas de haine particulière contre la France, au contraire», a répondu le milieu Daniele de Rossi. «La France ne compte certainement pas parmi les équipes les plus sympathiques, au moins pour nous. Ils ont logiquement perdu car le Mexique était meilleur», a assuré, de son côté, un autre milieu, Riccardo Montolivo. l Promesse. Un vénérable journaliste camerounais a rappelé à Samuel Eto'o lors de la conférence de presse la veille du match Cameroun - Danemark qu'il lui avait, un jour, promis un appareil photo. «Si nous battons le Danemark, je t'en achèterai trois», lui a répondu le capitaine des Lions indomptables. l Confusion. Visiblement choqué par la défaite de son équipe contre la Serbie (1-0), le sélectionneur Joachim Löw en a perdu son latin, ou plutôt sa géographie, en conférence de presse. Il a tour à tour parlé de la Bosnie et de la Croatie, deux anciennes Républiques yougoslaves, pour évoquer la Serbie.