Bilan n 64% de réussite pour la sixième avec un taux d'admission avoisinant les 80% et 66, 35% pour le BEM avec un taux d'admission de 90%, ont été enregistrés cette année. Ces chiffres ont été communiqués hier, lors d'une conférence de presse, par Boubkeur Khaldi, secrétaire général du ministère de l'Education nationale. Il a qualifié ces résultats d'intéressants et de qualitatifs. «Les résultats s'améliorent d'une manière graduelle et qualitative car les élèves ont bénéficié de la réforme», a-t-il expliqué. En effet, avec 64% de réussite pour la sixième cette année, le taux d'admission avoisine les 80% par rapport à la première session en attendant la deuxième prévue pour le 24 de ce mois. «Nous prévoyons un taux de réussite de plus de 90%», estime M. Khaldi. Idem pour les résultats du BEM qui ont enregistré le taux de réussite le plus élevé depuis l'indépendance. Ce résultat sera plus important en y ajoutant le taux d'admission car il avoisine les 90% d'élèves qui rejoindront le palier secondaire l'année prochaine. Commentant ces résultats, M. Khaldi dira que cette évolution a été possible grâce aux actions entreprises dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme du système éducatif. Quant aux critiques faites par certains intervenants à travers les colonnes de la presse nationale arguant que ces résultats sont obtenus grâce à la qualité des sujets d'examens qui ont été «trop faciles» le représentant du ministère de l'Education réplique en accusant encore les syndicalistes d'être derrière cette interprétation des résultats. «Je me demande sur quelle base ils ont fait ce constat», s'étonne-t-il, assurant que ce sont les meilleures compétences qui ont élaboré ces outils pédagogiques. Par ailleurs, s'adressant aux syndicats de l'éducation, le conférencier les a mis en garde, affirmant que désormais les mouvements de protestation au sein des établissements scolaires susceptibles de perturber le bon déroulement de l'année scolaire, comme les grèves répétitives, ne seront plus permis. «A l'avenir, il ne sera permis à quiconque de jouer de l'avenir de nos enfants». Selon M. Khaldi, certains syndicalistes ont utilisé l'activité syndicale à des fins politiques et personnelles. «Nous allons moraliser l'activité syndicale», dira-t-il, en précisant que ce message, destiné à l'ensemble des syndicats de l'éducation nationale, est parvenu du gouvernement par la voie du ministre de l'Education qui l'a chargé de le transmettre à cette occasion. Toutefois, cela ne veut en aucun cas dire, précise-t-il, la dissuasion de l'activité syndicale. «Les portes de ministère de l'Education nationale sont ouvertes à tous les syndicats qui veulent construire une école républicaine», dira encore M. Khaldi, en rappelant aux syndicats que les «dépassements» ne seront plus tolérés. «Les choses qui se sont passées l'année dernière ne se reproduiront plus», a-t-il averti.