Avis Dans cet entretien, M. Kara explique que l?ouverture de l?institut de Aïn Benian permettra aux jeunes athlètes une meilleure formation. InfoSoir : Tout d?abord, parlez-nous des grands axes de l?Institut national de formation supérieur en science et technologie sportives (Infs/ STS) ? M. Kara : Le rôle de l?institut national de formation supérieur en science et technologie sportives est d?assurer les enseignements de graduation, entreprendre toute action de formation, assurer la publication des études et des formations adaptées au profit du mouvement associatif sportif selon les modalités contractuelles. L?Infs/ STS garantit aussi des actions de formation spécialisée et la formation à distance dans son domaine d?activité. L?objectif principal du centre réside en la formation de jeunes talents dont l?âge varie entre 14 et 15 ans, capables de se frayer un chemin dans la cour des grands. Si on arrive, d?ici 4 ou 5 ans, à construire une équipe nationale de football à partir de ce centre, on pourra parler dès lors de professionnalisme. Ce projet portera certainement ses fruits à moyen et long termes. Dans ce cas, quelle est la différence entre la formation que vous assurez et celle du centre sportif de Draria ? Tout d?abord, le centre sportif de Draria a pour mission d?allier le sport et les études en permettant aux athlètes la préparation de leur baccalauréat dans de bonnes conditions. Ce que les jeunes Algériens ne maîtrisent pas parfaitement dans la mesure où, quand ils atteignent un certain âge de leur adolescence, ils optent pour le sport ou bien pour les études. Donc, le lycée sportif de Draria, au lancement duquel j?ai d?ailleurs participé, intervient pour y remédier. En revanche, l?Institut national de formation supérieur en science et technologie sportives s?occupe uniquement des jeunes athlètes non scolarisés (14/15 ans) issus des quatre coins du pays, qui sont soumis à un concours et à des tests d?évaluation avant leur intégration. Concernant la gestion, d?où proviennent les subventions allouées au centre de Aïn Benian ? Les subventions sont allouées par le ministère de la Jeunesse et des Sports qui affiche sa volonté de réussir ce projet. Il faut signaler que les aides du ministère restent toutefois insuffisantes par rapport aux véritables besoins. Cependant, l?essentiel est de mettre la machine en branle et d?entamer notre travail. A l?occasion de l?ouverture du Centre de formation des jeunes footballeurs, la FAF nous a offert un matériel pédagogique (équipement sportif, souliers et ballons) destiné aux 30 jeunes footballeurs et leurs encadreurs (professeurs et entraîneurs). En visitant le site, on a constaté que tout est en place et fonctionne à merveille. Quel est le secret ? Je crois qu?il n?y a pas de secret car il faut être à cheval pour le bon fonctionnement de n?importe quelle entreprise. Nous avons axé notre stratégie sur l?entretien de l?institut en se basant sur le travail, la discipline et la rigueur. Pour cela, on a responsabilisé des agents concernant chaque infrastructure. Cette démarche a porté ses fruits puisqu?on veille tous à ce que, jeunes, étudiants, encadreurs et autres personnels travaillent dans un cadre agréable.