Misère n Outre vendre leur corps à des nantis dépravés, des malheureux en sont arrivés à vendre leurs propres organes… Malheureusement, il n'y a pas que la planète qui soit malade ou les animaux les plus inoffensifs dont on se repaissait de la chair à longueur d'année, même l'homme a perdu quelques cases dans un monde en perpétuelle décomposition. Non seulement il a perdu ses repères mais il a même perdu toute notion d'orientation au point que toutes ses lignes ont bougé. C'est la confusion dans son esprit et les tabous ne sont plus perçus par lui que comme des balises ringardes, dépassées par le progrès et les nécessités du moment. En Europe et aux Etats-Unis par exemple, des lesbiennes sortent en plein jour avec leurs compagnes et affichent clairement leur sexualité. Elles ont demandé et obtenu que leur gouvernement les reconnaisse en tant que telles et leur permette de se marier. D'ailleurs, il ne viendrait jamais à l'esprit d'un maire de refuser d'unir, sous les lambris de la république, deux femmes qui en feraient la demande. La cérémonie est solennelle et les invités se bousculent au portillon. Les homosexuels, qui cachaient jusque-là leur tare comme une honteuse maladie, n'ont pas attendu longtemps pour s'engouffrer dans la même brèche. La ségrégation sexuelle est aujourd'hui punie par la loi. Et pour faire entendre leur voix et leur différence, ils n'ont pas hésité à investir la rue, comme les chômeurs et les grévistes. Les gays font une entrée fracassante dans les grandes villes de l'hexagone. L'Etat a cédé sous la pression et leur reconnaît en plus du droit au mariage, le droit d'adopter des enfants. Sans complexe, des hommes politiques avoueront leur homosexualité. Entre autres, le maire de Paris, Bertrand Delanoé, le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel et même des proches de Mitterrand. La pédophilie est devenue une industrie florissante. Des circuits sexuels sont organisés à l'intention de riches entrepreneurs aux Philippines, au Cambodge et surtout en Thaïlande. Dans certains circuits fermés, on se passe des noms et des adresses par Internet de petits garçons et de petites filles qui n'ont même pas passé l'âge de la puberté. Outre vendre leur corps à des nantis dépravés, des malheureux en sont arrivés à vendre leurs propres organes… A défaut de monnayer leur utérus, certaines femmes le prêtent pour porter, par insémination, les bébés des autres. Des femmes en général incapables de procréer. Et lorsqu'on sait que des mamans ont congelé leurs nouveau-nés dans le réfrigérateur, il apparaît de toute évidence qu'il n'y a pas grand-chose à espérer de ce siècle et qu'il faut s'attendre au pire.