Katiba Hocine, animatrice à la radio chaîne III, s'est éteinte, hier, mardi, à l'âge de 61 ans, à la suite d'une longue maladie. Fille unique, la défunte, née à Alger, a été initiée par son père, dès son jeune âge, à l'amour de la lecture et de l'histoire. Le passé glorieux de l'Algérie la passionnait au plus haut point tout comme la musique du terroir car issue d'une famille d'artistes, à l'image de ses cousins Baya Hocine et de Mustapha Toumi. En 1996, elle intègre la radio chaîne III où elle coproduit une émission intitulée «Féminin au pluriel». Son auditoire grandissant, elle anime avec succès «La brocante du temps qui passe», où des auditeurs retrouvaient en direct leurs compagnons de combat de la Guerre de libération nationale. Elle s'est battue, durant 15 ans, contre sa maladie et est restée à l'antenne jusqu'à juin 2010 en animant la rubrique «Les chansons de notre vie». La défunte sera inhumée ce mercredi au cimetière de Tipasa. La radio chaîne III a également perdu un autre de ses membres, en l'occurrence Ghania Mekhoukh, 44 ans, connue sous son nom de journaliste «Ghania Cherif» à la radio chaîne III, qui est décédée dans la nuit de lundi à mardi des suites d'une longue maladie à l'hôpital Mustapha-Pacha. Ghania Chérif était connue pour sa prédilection pour le débat et l'échange d'idées. Elle était l'une des professionnelles les plus connues et respectées de l'audiovisuel, animant reportages, talk-shows et émissions spécialisées, telles que «Invité de la rédaction», et «En toute franchise» au cours desquelles des invités passaient en revue des questions politiques, économiques et sociales. La défunte a eu également à organiser des débats sur la question du Sahara occidental. Ghania Cherif, qui a mis tout son talent au service de son métier, était rédactrice en chef spécialisée. Elle a accompli toute sa carrière à la radio qu'elle a rejointe en 1991 après son obtention d'une licence en lettres françaises. La défunte, qui laisse une fille de 12 ans, sera inhumée, ce mercredi, au cimetière de Aïn Benian. Ce double deuil intervient un peu plus d'une année après le décès de deux autres journalistes de la chaîne III, Meriem Yacine et Mohand Saou.