Question n A moins d'un mois du match contre la République Centrafricaine, tout le monde se pose la question de savoir qui établira la liste des 23 joueurs qui feront le déplacement pour Bangui ? La question de savoir qui occupera le poste de sélectionneur national reste d'actualité, mais en attendant, c'est le staff des adjoints de Saâdane qui aura la lourde mission de gérer l'équipe à Bangui, alors que la fédération préfère prendre un peu plus de temps pour trouver un remplaçant à l'ancien driver des Verts, du coup, on affirme que la fédération n'avait pas vraiment de plan B, comme prétendent certains spécialistes, pour parer au plus pressé. En effet, le départ précipité, même s'il était dans l'air, de Saâdane a laissé place à un certain charivari où la rumeur a pris la place de l'officiel, alors que sous d'autres cieux certaines fédérations préparent le remplaçant d'un sélectionneur bien avant, sans que cela perturbe quoi que ce soit dans la gestion de la première sélection du pays. Tout le monde ou presque savait que le cheikh allait quitter le navire au lendemain de la participation algérienne au Mondial 2010 et les médias nationaux avaient commencé déjà à donner les noms de ses éventuels remplaçants, avant que la fédération ne se ravise et décide de prolonger le contrat de Saâdane pour deux ans, soit jusqu'en 2012. Ce dernier n'était pas le seul dans ce cas puisque bon nombre de sélectionneurs, dont le grand Fabio Capello, malgré le fiasco anglais en Afrique du Sud, ont été reconduits dans leurs fonctions. Même Hassan Shehata, le sélectionneur égyptien, avait été maintenu au lendemain de l'élimination douloureuse des Pharaons de la coupe du monde par justement l'Algérie, sans qu'il ne soit lynché par qui que ce soit. Evidemment, nul ne peut être à l'abri des critiques, qu'elles émanent de la presse ou des acteurs du football, mais l'essentiel est de maintenir le cap, car dans le cas de Saâdane, il était plus difficile de se maintenir au plus haut niveau que d'y parvenir. Même la première journée des éliminatoires de la CAN Orange 2012 (sauf pour le groupe de la Tunisie qui a débuté la compétition avant) n'a pas été favorable aux nations nord-africaines, mais seule l'Algérie a perdu son sélectionneur, à un moment crucial, vu qu'une seconde rencontre pointe à l'horizon et s'avère décisive pour la suite des événements. Après le départ de Saâdane, presque tout le monde s'est empressé d'annoncer l'intronisation d'Abdelhak Benchikha à la tête des Verts, mais voilà que des informations – non officielles – émanant du bureau fédéral affirment que le sélectionneur des A' et des Olympiques ne sera à aucun moment placé chez les A'. Bien au contraire, il doit s'occuper pleinement de la préparation des échéances qui attendent ses équipes, le CHAN 2011 au Soudan pour la première et les éliminatoires des JO de Londres de 2012 pour la seconde. Là déjà, Benchikha a du pain sur la planche puisqu'il devra assurer la meilleure participation possible de nos joueurs locaux dans une compétition qui ne sera pas une sinécure et de qualifier les Olympiques qui n'ont pu goûter à cette compétition depuis 1980 et le passage de la génération dorée à Moscou. Certaines sources confirment cela par l'absence du nom de Benchikha de la liste déposée à l'ambassade de Centrafrique au Maroc pour l'obtention du visa d'entrée dans ce pays le mois prochain. Tout cela arrive au moment où la sélection des U17 s'est fait éliminer dans l'anonymat le plus total dès le premier tour des éliminatoires de la CAN de sa catégorie, ce qui prouve encore une fois que la relève chez nous n'est pas aussi évidente que ne l'avance certains qui se nourrissent des coups d'éclats. Même la fédération ne serait pas intéressée, pour le moment, apprend-on, à engager un sélectionneur étranger et préfère attendre 2012 (!), oubliant que la coupe du Monde 2014 se prépare dès maintenant et que le nouvel entraîneur aura toujours besoin de temps pour connaître l'équipe, les joueurs, prendre ses repères et préparer son plan d'attaque. Ce n'est pas l'impression que donne la FAF apparemment, et cela reste incompréhensible. La paix Saâdane ne regrette pas sa démission l Le désormais ex-sélectionneur de l'équipe nationale Rabah Saâdane ne regrette pas sa démission au lendemain du match nul concédé le 4 septembre à domicile face à la Tanzanie (1-1). Interrogé par Alarabiya.net, Saâdane défend son bilan à la tête des Verts, affirmant avoir réalisé avec le onze national les meilleurs résultats de ces vingt dernières années, c'est-à-dire une qualification en Coupe du monde après une absence de 24 ans et une qualification en demi-finale de la dernière Coupe d'Afrique jouée en Angola. Sur son avenir professionnel, Saâdane ne semble pas pressé de reprendre le travail, malgré de nombreuses offres qu'il a reçu notamment des pays du Golfe. «Pour l'instant, je passe de bons moments avec ma famille, des moments que je n'ai pu passer durant ces trois dernières années», a-t-il dit. Rabah Saâdane a exclu avoir reçu une offre officielle pour entraîner l'équipe nationale soudanaise, mais assurant qu'il est prêt à étudier toute offre venant de la Fédération soudanaise. L'ex-sélectionneur des Verts écarte tout engagement avec des clubs affirmant n'être intéressé que par les offres des sélections nationales. Il indique avoir déjà reçu par le biais de ses amis des offres notamment de l'Arabie saoudite et des Emirats arabes unis sans pour autant préciser s'il y a quelque chose d'officiel. Une chose est sûre : l'Algérie est définitivement derrière lui. Le veto Les cadres refuseraient Benchikha l Depuis le départ de Rabah Saâdane, beaucoup de choses ont été dites à propos de celui qui sera appelé à lui succéder. Parmi les possibilités évoquées, celle de Abdelhak Benchikha. En effet, Raouraoua a pris attache avec Benchikha et l'a informé que la mission de préparer la sélection nationale et de la conduire à Bangui en prévision de la prochaine rencontre des éliminatoires de la CAN 2012, contre la République centrafricaine allait lui être confiée. Ce dernier, qui fait du bon boulot avec les A' et les Olympiques, est très estimé par le président de la fédération. Selon certaines indiscrétions, Abdelhak Benchikha ne serait pas vraiment chaud pour prendre en main les Fennecs. La raison est simple, des échos lui seraient parvenus, comme quoi, les pros, qui constituent presque la quasi-majorité de l'effectif des Verts, ne seraient pas favorables, ni ravis de sa désignation à la tête de la barre technique du groupe Algérie. Ces derniers n'auraient pas du tout apprécié les critiques émises par Benchikha à l'encontre des Fennecs, lors du Mondial, en tant que consultant sur le plateau de la chaîne Al-Jazeera. Benchikha ayant eu vent que les joueurs de l'équipe nationale ne souhaitaient pas le voir à la tête de l'équipe, cela l'a amené à vouloir renoncer à cette option dans le cas où le président de la FAF la lui aurait proposée d'une manière officielle. La performance Deux but en deux matches pour Djebbour l Déjà buteur lors de la première journée à l'occasion de la défaite (2-1) de l'AEK à Kerkyra, Rafik Djebbour a récidivé ce week-end, avec un résultat positif à la clé pour les Athéniens. L'attaquant algérien reçoit une belle passe de Pantelis Kafes et réussit à inscrire le premier but, malgré une charge d'un joueur adverse qui l'a déséquilibré (26'). C'est sur un cafouillage qui a suivi un centre de Djebbour que Kafes réussira à marquer le but du break pour l'AEK (69') qui s'impose (2-0) au final. Suite à ce succès l'AEK Athènes remonte à la 6e place de la Super League grecque.