Classement La place de l?Algérie dans le paysage énergétique mondial est loin d?être négligeable, selon les conclusions du cabinet international d?audit Kpmg. L?Algérie est considérée comme la première puissance énergétique en Méditerranée, ce qui lui permet d?occuper la troisième place parmi les fournisseurs de l?Union européenne en gaz naturel et son quatrième fournisseur énergétique total. La proximité de la Russie et de la Norvège a pu ainsi ravir à l?Algérie le premier rang en la matière. Toutefois, pour l?ensemble de l?espace méditerranéen, l?Algérie se place au premier rang des producteurs et des exportateurs de pétrole et de gaz naturel, poursuit Le guide de l?investissement, établi par Kpmg. Ce cabinet donne d?autres précisions sur les réserves de l?Algérie «qui n?a pas de rival en Méditerranée» quant au gaz naturel, domaine dans lequel elle dispose de 50% des réserves, de 48 % de la production totale et de 94% des exportations. Au niveau mondial, l?Algérie occupe la 15e place en matière de réserves de pétrole, la 18e en matière de production et la 12e en exportations. Pour le gaz naturel, l?Algérie occupe la 7e place dans le monde en matière de ressources prouvées, la 5e en production et la 3e en exportation, après la Russie et le Canada. L?Algérie n?a pas voulu se contenter de ce classement pourtant qualifié «d?hégémonique» et «sans rival» par Kpmg, ce qui a poussé le gouvernement à préparer un projet de loi sur les hydrocarbures pour faciliter les investissements, avant de se rétracter. Même si l?Algérie a raté cette réforme, cela ne l?a pas empêchée de lancer d?autres chantiers comme la volonté de réforme du Code de commerce. Selon Kpmg, ces réformes permettront à l?Etat «d?exercer son rôle de régulation et d?assurer la bonne adéquation entre l?offre et la demande». L?Etat sera aussi plus disposé «à assurer la protection de la santé et de la sécurité des consommateurs grâce à la réglementation des activités et professions nécessitant une attention particulière par rapport à des aspects dangereux ou présentant des risques particuliers». Dans ce guide, Kpmg a détaillé les différents dispositifs juridiques et réglementaires se rapportant à l?investissement en Algérie. Il arrive à la conclusion que «l?investissement national et international est au c?ur du développement économique d?un pays» tout en insistant sur le fait que «l?une des premières conditions pour donner confiance aux investisseurs, c?est le sentiment de sécurité juridique».