Jose Maria del Nido n'a pas fait dans la dentelle à l'heure de comparer Leo Messi à Cristiano Ronaldo. Lors d'une interview à la chaîne Cuatro, le président du FC Séville, Jean-Michel Aulas, Espagnol notoire, a répondu : «C'est un sacrilège de comparer Messi, grand parmi les grands, à Cristiano Ronaldo, un bon joueur.» Del Nido aurait peut-être pu attendre lundi car, lors du déplacement des Andalous à Madrid, le Portugais sera sans doute très motivé. Quant au sulfureux président sévillan, il n'en est pas à son coup d'essai. Juste avant la demi-finale de la Coupe du Roi 2009 contre l'Athletic Bilbao, il avait fanfaronné : «Nous allons manger du Lion ce soir» en référence aux Leones basques. Séville s'était incliné 3-0. Mourinho fatigué de toujours devoir critiquer l'arbitrage L'entraîneur du Real Madrid José Mourinho a déclaré dimanche après une victoire contre Séville (1-0), lors de la 16e journée de Liga, qu'il était fatigué de devoir défendre à chaque fois le club contre les erreurs d'arbitrage. «Lors de la dernière conférence de presse, on m'a demandé si j'étais sous pression. Je ne le suis pas, je ne ressens pas de pression quand je fais les choses que j'aime», a déclaré Mourinho en conférence de presse. «Par contre, ce qui me fatigue un peu, c'est qu'ils veulent que ce soit moi qui défende ça», a-t-il ajouté en montrant aux journalistes une feuille qu'on lui avait remise et sur laquelle était répertoriée, selon lui, «13 erreurs» commises par l'arbitre du match contre Séville, Carlos Clos Gomez. «Si je lis cette liste, je ne suis pas sur le banc pour le prochain match et je veux être avec les miens», a-t-il affirmé, alors qu'il a déjà été suspendu de banc cette saison pour deux matches, après avoir insulté l'arbitre pendant une rencontre de Coupe du Roi. Iniesta : «Je peux donner encore plus au Barça» Alors que son nom a récemment circulé du côté de Manchester City, le milieu de terrain espagnol Andres Iniesta vient d'affirmer une nouvelle fois qu'il n'avait aucune intention de quitter son club actuel du FC Barcelone. Ayant beaucoup brillé à l'occasion de l'année 2010, en marquant notamment le but décisif de la finale du dernier Mondial, Andres Iniesta a suscité l'intérêt des clubs les plus puissants de l'Europe, comme Manchester City. Les Eastlands se seraient dits prêts à payer jusqu'à 70 millions d'euros pour l'avoir lors du mercato. Mais il n'y a aucune chance pour que cela se produise. L'intéressé l'a assuré lui-même dans un entretien accordé à Esquire. «Ce club a tout donné à moi et à ma famille. Cela serait spécial d'y terminer ma carrière, mais cela dépend de la façon dont vont se dérouler les prochaines années», a-t-il lâché, poursuivant : «J'aime penser que mes meilleurs moments ici sont encore devant moi et que je peux donner encore plus.» Iniesta a fait ses débuts avec l'équipe première du Barça en 2002. Depuis, il a porté le maillot blaugrana à 226 reprises, signant au passage 21 buts. Ferguson bat le record de longévité à la tête de M. United Alex Ferguson a battu hier le record de longévité à la tête de Manchester United avec 8 811 jours, soit 24 ans, 1 mois et 14 jours à la barre technique du prestigieux club anglais. Sir Alex aurait aimé fêter l'événement par une victoire à Chelsea, mais le choc de la Premier League a été reporté à cause des fortes chutes de neige qui se sont abattues sur la Grande-Bretagne ce week-end. L'Ecossais, âgé de 68 ans, dépasse son compatriote Matt Busby, entré dans la légende pour avoir conduit les «Red Devils» à leur premier trophée en Coupe d'Europe des clubs champions en 1968. Depuis son arrivée à Old Trafford en 1986 en provenance d'Aberdeen, Ferguson a remporté pas moins de 26 trophées, dont 11 titres de champion d'Angleterre et deux de champions d'Europe. Malgré tout, l'homme de Glasgow n'en revient toujours pas d'avoir dépassé son légendaire prédécesseur, en poste de 1945 à 1969, puis en 1970 et 1971, et mort en 1994. «J'ai l'impression que Sir Matt Busby est resté une éternité. Il a commencé juste après la guerre et a duré jusqu'à la victoire de 1968. Sa période semble beaucoup plus étendue que la mienne», a-t-il déclaré. «Il avait dû reconstruire l'équipe après Munich, c'était un moment très fort», a ajouté l'entraîneur faisant référence à la catastrophe aérienne dans laquelle 21 personnes, dont 7 joueurs, avaient péri en 1958. Ferguson lui-même n'a appris que récemment qu'il allait entrer dans l'histoire. «Je n'aurais jamais imaginé rester aussi longtemps, en particulier dans le football moderne», a dit à ce moment-là l'Ecossais, de très loin le plus ancien manager en poste en Angleterre. Kakà retrouvera la compétition à la mi-janvier Kakà a refoulé la pelouse avec ses partenaires du Real Madrid après son opération du genou gauche réalisée juste après le Mondial. Motivé, le Brésilien n'a peur de rien... même pas de la neige. Et c'est José Mourinho qui l'affirme. Kakà rongeait son frein depuis l'été dernier. A la fin du Mondial, le Brésilien a subi une opération du genou gauche qui l'a éloigné des terrains pendant plusieurs mois et qui a privé José Mourinho, nouvel entraîneur du Real, d'un élément clé. Ce samedi, Icardo Izecson dos Santos Leite (dit Kakà) a enfin refoulé la pelouse d'entraînement du Real. Pour le plus grand plaisir de The Special One. «Il était ému d'être avec le groupe. Il y a deux semaines, il m'a dit qu'il en avait marre de travailler au gymnase et qu'il avait besoin de retoucher le ballon, de s'entraîner dehors, sous la pluie, la neige ou le soleil», a déclaré José Mourinho en conférence de presse. Pour autant, l'entraîneur du Real ne veut pas précipiter le retour à la compétition du Brésilien : «Aujourd'hui, nous avons effectué un entraînement basique, il n'avait donc aucun risque de se blesser, a précisé Mourinho. Il a pu s'entraîner avec ses coéquipiers et se sentir à nouveau footballeur. Nous sommes tous très contents pour lui.» Le coach des Merengue s'est même tenté à donner une date pour le retour de Kakà : «S'il continue à s'entraîner comme ça, l'objectif est qu'il puisse être disponible pour la mi-janvier et montrer ainsi à tout le monde que nous n'avons pas encore vu le vrai Kakà à Madrid.» Le Mou avait également dit que nous n'avions pas encore vu le vrai Benzema à Madrid. Et pour l'instant, on attend encore. Vers le retour de Ronaldinho dans son club fétiche Annoncé de retour au Brésil, où Palmeiras lui fait les yeux doux, Ronaldinho serait très proche d'effectuer son grand retour au pays, mais pas vraiment dans l'équipe entraînée par Luiz Felipe Scolari. Titularisé à seulement sept reprises par Massimiliano Allegri, Ronaldinho n'a plus d'avenir au Milan AC. Du coup, alors que le thème de sa prolongation de contrat reste en suspens, il est aujourd'hui difficile de croire que le Brésilien sera rossonero la saison prochaine. Lié au club lombard jusqu'en juin prochain, le Ballon d'or 2005 est en effet régulièrement annoncé au Brésil ainsi qu'aux Etats-Unis où Palmeiras et les Los Angeles sont disposés à l'accueillir. Mais l'ancien Parisien pourrait finalement prendre tout son monde à contre-pied et revenir aux sources, au Gremio Porto Alegre. Révélé à l'Olímpico où il est resté de 1998 à 2001 avant de rejoindre le Paris Saint-Germain, Dinho serait tout proche de revenir dans son stade fétiche. Le président du club, Paulo Odone, a en effet affirmé dans le programme Zero Hora que le Milanais avait de fortes chances d'y faire son come-back. «En réalité, il y a des discussions en cours. Il sait qu'il a une dette envers le Gremio (depuis son transfert au PSG). Il a la volonté de revenir et il nous a déjà dit qu'il souhaitait terminer sa carrière chez nous. Aujourd'hui, il y a de fortes chances pour qu'il vienne.» Mais, en attendant, le Gremio va devoir trouver des sponsors. Car le média local indique que 8 millions d'euros seront nécessaires pour finaliser le dossier dès cet hiver. La BBC n'a pas oublié Beckham David Beckham reste une idole en Angleterre malgré son exil aux Etats-Unis. La preuve encore une fois avec cette information de la BBC. En effet, l'ancien Mancunien devrait recevoir un prix spécial pour sa carrière, lors de l'édition annuelle des personnalités sportives de l'année, qui se tiendra samedi soir à Birmingham. Carl Doran, journaliste à la BBC, a expliqué que «les records de David sur et en dehors du terrain sont remarquables» et que ce trophée récompense «une carrière hors du commun, en tant que joueur et pour son travail acharné comme ambassadeur du sport britannique». Et le titre de «Sir», c'est pour quand ? Hull City racheté par deux Egyptiens Après les Qataris qui veulent racheter Newcastle, le groupe indien Venky qui a récupéré Blackburn, c'est au tour de deux investisseurs égyptiens de racheter le club de Hull City, relégué en D2 anglaise l'an dernier. Russel Bartlett, l'ancien propriétaire, a cédé la propriété à Assem et Ehab Allam, père et fils, hommes d'affaires égyptiens, qui ont mis sur la table un chèque de 35 millions d'euros. Un second chèque de 15 millions est déjà prêt pour financer quelques achats au mercato. En effet, Hull City est à la peine en Football League Championship : le club est 19e, à deux points seulement du premier relégable. L'entraîneur, Nigel Pearson, arrivé en juin dernier, n'est pour le moment pas menacé par la nouvelle direction, qui attend les prochains résultats pour juger. Everton veut Adebayor et Santa Cruz au mercato D'après le tabloïd anglais The Daily Mail, David Moyes, le manager d'Everton, ambitionne de mettre la main lors du prochain mercato sur un duo d'attaquants citizens, Emmanuel Adebayor et Roque Santa Cruz. Everton possède cette saison l'une des pires attaques de la Premiership avec seulement 18 buts marqués en 17 matches. Un problème auquel David Moyes, le manager de l'équipe, compte vite y remédier. Selon la presse britannique de ce samedi, le technicien des Toffees prépare une double offre pour le prochain mercato afin de se payer les services d'Emmanuel Adebayor et de Roque Santa Cruz. Ce duo appartient à Manchester City, mais il n'entre pas dans les plans du manager Roberto Mancini. Affaire à suivre…