Conférence n Le boss de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, a animé, hier, un point de presse au siège du club pour parler de tout ce qui concerne son club de toujours, la JSK. Le chairman des Canaris a saisi cette aubaine pour revenir sur l'actualité de son club et, surtout, sur le bras de fer l'opposant au président de la Fédération, Mohamed Raouraoua. Hannachi a révélé d'entrée que la JSK a déposé une plainte au tribunal de Tizi Ouzou pour vol, contre Raouraoua. Dans ce contexte, le président kabyle n'a pas hésité à tirer à boulets rouges sur Raouraoua : «Nous avons déposé une plainte contre Raouraoua pour vol. Il a déclaré qu'il ne remettra pas les pieds au stade du 1er-Novembre, eh bien, il ne viendra pas au stade, mais il viendra au tribunal. La FAF a imputé de l'argent à la JSK pour régler des factures d'Air Algérie et celles des arbitres ayant dirigé le match face au Ahly alors que Raouraoua s'était engagé à prendre en charge ces mêmes arbitres qui allaient diriger juste après le match Algérie - Tanzanie. C'est lui qui les a placés à l'hôtel Hilton avec une autre personne qui s'est permis une suite. La JSK n'a pas fait le moindre bon de commande dans ce sens. Ce sont des choses que tout le monde peut vérifier, puisque les pièces sont en notre possession. Je porte à votre connaissance qu'outre la plainte que nous avons déposée pour vol, nous allons adresser cette semaine une correspondance à la FIFA pour lui demander de ne pas accepter la candidature de Raouraoua au comité exécutif, en raison des affaires pour lesquelles il est traîné devant la justice. Je tiens aussi à préciser que je n'ai jamais cité les noms de Fergani, Lacarne, Tasfaout. Pour revenir aux plaintes déposées à mon encontre par Raouraoua et 11 membres de la Fédération, on ne retrouve aucun grief concernant le match face au Ahly. Pourtant, c'est de là que tout est parti. Je vais aussi rappeler encore une fois que trois membres de la FAF m'ont appelé pour me dire qu'ils n'ont pas signé de dépôt de plainte à mon encontre. En s'attaquant à ma personne, c'est la JSK que Raouraoua veut casser, car moi, il ne pourra jamais m'atteindre ». Poursuivant sur le conflit qui l'oppose à Raouraoua, Hannachi ajoutera : «Il a parlé de mauvaise gestion, eh bien, je le défie : que l'on appelle à une mise en place de deux commissions d'enquête sur ma gestion depuis 2000 à ce jour et sur la sienne depuis l'année de l'Algérie en France et son passage à la FAF C'est là que nous verrons lequel des deux est un bon gestionnaire.» Abordant ensuite le professionnalisme, Hannachi dira : «Le professionnalisme est une bonne chose, mais il fallait commencer d'abord par mettre les fondations. Malheureusement, chez nous, ce n'est pas le cas. Nous avons commencé par la charpente et cela nous empêche d'avancer. Je dirai que les clubs doivent être accompagnés par les pouvoirs publics, comme ils le font pour les entreprises, les industriels… Mais malheureusement, rien ne s'est fait dans ce sens. Même les dix milliards et les 2 ha qui nous ont été promis ne sont toujours pas concrétisés. Jusqu'à ce jour, nous n'avons rien reçu et ce n'est pas comme ça que nous pourrons avancer.» Revenant sur la gestion de son club Hannachi a tenu à apporter des précisions concernant la comparution de Hamiti en commission de discipline, «Les nouveaux dirigeants ont jugé utile de traduire trois joueurs devant la commission de discipline et Hamiti en fait partie. Ce joueur est parti à Béjaïa où il a veillé tard et il ne s'est pas entraîné pendant plusieurs jours. Le reste est sans commentaire. Je dois rappeler que Hamiti est à la JSK pour faire le travail pour lequel il est payé. Il a fauté et il devait comparaître devant cette commission pour s'expliquer. Je vous informe que les joueurs sont payés jusqu'au 31 janvier et que peut-être nous sommes le seul club à le faire. Toutes les dispositions sont prises pour mettre les joueurs dans de bonnes conditions. J'ai mis ma résidence à la disposition du club gratuitement, la JSK possède des biens, les bus, les fourgons le siège, le terrain, un cercle et il n'est pas question de badiner avec la discipline. Le boss de la JSK a parlé également du cas du joueur Din Din, des objectifs du club, du refus de l'APW d'octroi de subventions, le nouveau stade et le recrutement opéré lors du mercato hivernal et le retrait de Karim Doudène du club.