Au Barça depuis dix ans, Lionel Messi ne compte pas quitter la Catalogne. Au contraire, il se voit bien y finir sa carrière, du moins en Europe. Car le double Ballon d'Or rêve aussi d'évoluer en Argentine. Quand on évolue dans la meilleure éipe du monde actuelle, difficile de vouloir la quitter. Surtout quand on s'appelle Lionel Messi, que cela fait dix ans que vous y êtes et que le club a cru en vous dès l'âge de 13 ans malgré un lourd handicap de taille... L'Argentin, sous contrat avec le Barça jusqu'en 2016, vient de confier son attachement sans faille pour le club blaugrana : «Mon objectif, c'est de rester pour toujours ici, a-t-il déclaré dans l'émission italienne "I Signori Del Calcio", diffusée, hier, samedi, sur Sky et dont Eurosport relaie des extraits. Terminer ma carrière à Barcelone et ensuite, peut-être, réaliser mon rêve de jouer en Argentine. J'aimerais que ma carrière européenne se fasse uniquement au Barça.» Pas question de s'imaginer chez le rival honni madrilène : «Moi au Real ? Jamais je n'irais, ni dans un autre club d'ailleurs même si on ne peut jamais être sûr de ce qui peut se passer dans une carrière, a-t-il nuancé. Mais dans tous les cas, mon intention est de rester ici.» En parlant du Real justement, Messi a été interrogé sur sa relation avec Cristiano Ronaldo, son pendant chez les Merengue avec qui les médias aiment le comparer. Fidèle à sa réputation, l'Argentin est resté policé : «Avec lui, j'ai des relations normales, a-t-il noté. On se connaît et quand on se voit, on se dit bonjour. Nous avons du respect l'un pour l'autre, mais rien de plus. Nous n'avons pas un lien spécial comme celui que j'ai avec mes coéquipiers. Nous n'avons jamais essayé de mieux nous connaître.» Ils auront l'occasion de le faire lors du double clasico au mois d'avril... Benzema a encore frappé dans le derby madrilène Le Real Madrid a remporté le derby madrilène sur la pelouse de l'Atletico hier (2-1), ce qui le laisse à cinq points du FC Barcelone, vainqueur à domicile de Getafe (2-1) lors de la 29e journée du Championnat d'Espagne. Le Real, qui n'a plus perdu un derby contre l'Atletico depuis 1999, a gagné grâce à des buts de Benzema (11e) et Ozil (33e) mais peut aussi remercier Iker Casillas, auteur de grands arrêts en première période. Longtemps mis en échec, l'attaquant argentin Sergio Agüero a fini par marquer (86e), réduisant le score pour l'Atletico. Barcelone maintient le cap Le FC Barcelone a battu Getafe (2-1) hier au Camp Nou et a pris huit points d'avance sur le Real Madrid, qui jouait en soirée un derby explosif contre l'Atletico, à l'occasion de la 29e journée du Championnat d'Espagne. Le défenseur brésilien Dani Alves a ouvert le score d'une reprise de volée sensationnelle (17e). Le jeune Bojan Krkic, titulaire en l'absence de Pedro (blessé), a marqué un second but logique, fêtant dignement son 100e match avec le maillot blaugrana (50e). Messi et Villa ont eu énormément d'occasions mais ont manqué d'efficacité face au gardien de Getafe. Le club de la banlieue madrilène a réduit le score en fin de match sur une belle reprise de Manu del Moral (88e). Le Camp Nou rend hommage à Abidal Le public du Camp Nou de Barcelone a rendu hier hommage au footballeur français Eric Abidal, 31 ans, au Barça depuis 2007, et opéré jeudi d'une tumeur au foie, en applaudissant à la 22e minute du match Barça-Getafe, comme le numéro du maillot du joueur. A la 22e minute du match de la 29e journée du Championnat d'Espagne Barça-Getafe, le public du Camp Nou a applaudi et a scandé le nom du défenseur français. Les supporteurs du Barça avaient préparé cette ovation à travers les réseaux sociaux. Avant le début de la rencontre, un montage vidéo de 2 minutes 30, montrant les moments forts de la saison d'Abidal, a été diffusé sur les écrans du Camp Nou. Les joueurs des deux équipes sont entrés sur la pelouse vêtus de t-shirts avec des messages de soutien en catalan: «Courage Abidal» pour ceux de Getafe et «Nous t'aimons Abi» pour ceux du Barça. Özil persuadé de pouvoir gagner le clasico Le match aller avait été une démonstration. Le 29 novembre dernier au Camp Nou, le FC Barcelone donnait une leçon de football à un Real Madrid totalement inoffensif (5-0). Depuis, les hommes de Pep Guardiola semblent intouchables à la tête de la Liga. Mais pour Mesut Özil, le prochain clasico, qui se déroulera le 17 avril à Santiago-Bernabeu, devrait avoir une toute autre allure : «Nous possédons une équipe jeune, avec beaucoup de potentiel. Nous sommes sur la bonne voie, nous continuons d'évoluer. Nous sommes de plus en plus forts. Je suis convaincu que nous pouvons mettre en place un système de jeu qui pourrait battre Barcelone», a expliqué le milieu de terrain allemand dans les colonnes de Marca, ajoutant qu'il voulait gagner «tous les titres» encore possibles avec la Casa Blanca cette saison. Mais qu'Özil se rassure, si les Merengues ne parviennent pas à battre les Blaugrana en Liga, ils pourront toujours le faire lors de la finale de la Coupe du Roi, qui aura lieu quatre jours seulement après le clasico retour, ou en demi-finales de la Ligue des champions si les deux formations parviennent à passer le cap des quarts de finale. OM - PSG : le choc des deux meilleurs ennemis La 28e journée de Ligue 1 s'achève ce dimanche par le grand choc entre l'Olympique Marseille et le Paris SG. Attendu depuis de longs jours, le deuxième Clasico de la saison est enfin arrivé. Ce soir, au Stade Vélodrome, les deux meilleurs ennemis du football français se retrouvent pour ce nouveau bras de fer aussi alléchant qu'important et avec, de surcroît, un enjeu terrible à la clé. Déçu de l'élimination du PSG en 8e de finale de Ligue Europa, Antoine Kombouaré n'en est pas moins motivé avant le choc de la 28e journée de ligue 1 face à Marseille. L'entraîneur parisien croit que ses joueurs peuvent créer l'exploit au Vélodrome au vu de la qualité du jeu des dernières sorties du club de la capitale. Après l'élimination en 8e de finale de la Ligue des champions face à Manchester United, l'Olympique de Marseille va tenter de rebondir en Championnat lors de la réception bouillante du PSG. Pour le coach du club phocéen Didier Deschamps, ce clasico est un match «pas comme les autres». Rooney jure fidélité à Manchester L'avenir de Wayne Rooney à Manchester United est-il tout tracé ? Selon le joueur et son entourage, oui. Il y a quelques mois, le Mancunien semblait avoir des envies d'ailleurs, avant de se rétracter avec perte et fracas, bien aidé par l'odeur d'un contrat faramineux. The Independent révèle que, depuis, le numéro 9 des Red Devils «rêve de marquer l'histoire du club et d'y jouer encore très longtemps». Pour info, Rooney a 25 ans et son contrat doit l'amener jusqu'à son trentième anniversaire. On en reparlera en juin ? Nesta veut mettre fin à sa carrière Les propos d'Alessandro Nesta accordés à la chaîne Mediaset ont affolé l'Italie du football. En effet, le champion du monde 2006 a laissé entendre qu'il raccrocherait bientôt les crampons : «Ma carrière ? Nous en sommes presque à la fin, il ne faut pas se mentir. Je ne veux pas me traîner sur le terrain. On verra à la fin de la saison et on prendra une décision. J'ai atteint les objectifs de ma carrière, j'ai aussi eu des problèmes mais le bilan est positif.» Si les supporters rossoneri ont accueilli cette nouvelle avec surprise, le vice-président du Milan AC a tout de suite rassuré les fans du défenseur central italien : «Nesta prêt à prendre sa retraite ? Il voulait dire d'ici à quatre ou cinq ans...», a expliqué Adriano Galliani. Mais Nesta n'est pas dupe, si les dirigeants milanais sont à la recherche d'un nouveau défenseur central, c'est bien pour anticiper une éventuelle baisse de régime de sa part. Thiago Silva étant au sommet de son art, ce n'est sûrement pas lui qui sera poussé sur le banc en cas d'arrivée de Philippe Mexès ou autre défenseur de renom. Ribéry sauve le Bayern Munich L'international français du Bayern Munich Franck Ribéry a offert une victoire précieuse et quasi inespérée à son club, en pleine déconfiture, hier, samedi, à Fribourg (2-1) lors de la 27e journée du Championnat d'Allemagne. Après son retour en équipe de France officialisé jeudi, «Francky» a fini une semaine éprouvante, marquée par l'élimination de la Ligue des champions par l'Inter Milan, sur un autre sourire. Son but, plein de rage et d'opportunisme, à la 88e minute a sorti le Bayern d'un mauvais pas alors qu'il semblait se diriger vers un inquiétant nul. Moratti : «Balotelli ne changera jamais» Le président de l'Inter Milan Massimo Moratti, a estimé que la mauvaise image qui colle à la peau de Mario Balotelli, auteur d'un nouveau geste d'humeur en Ligue Europa jeudi dernier avec Manchester City, est justifiée. Et qu'elle n'est pas près de changer. «Balotelli ne changera jamais. Dans la vie, vous pouvez tout changer, mais c'est très difficile de changer votre personnalité. Cela dit, cette personnalité a également des aspects positifs, comme une motivation constante et l'envie de prouver. Mario a toujours un ennemi quelque part ou quelque chose de ce genre, il se retrouve donc toujours dans une situation à la limite», a estimé son ancien président, Massimo Moratti. La victime de Gattuso sanctionnée L'UEFA a sanctionné Joe Jordan, entraîneur adjoint de Tottenham, d'un match de suspension après l'altercation qui l'a opposé à Gennaro Gattuso. Il ne pourra donc pas prendre part au premier quart de finale de l'histoire des Spurs, face au Real Madrid. Le coach de Tottenham, Harry Redknapp, est furibard : «C'est vraiment scandaleux. Qu'est-ce qu'il a fait ? C'est fou. Il ne mérite pas ça, c'est pathétique, incroyable.» Gattuso, qui a pris 4 matches de suspension pour avoir violenté et pris à la gorge Jordan, a déclaré qu'il s'était fait insulter de «fucking italian bastard», ce que l'Ecossais dément. L'adjoint de Redknapp a admis simplement avoir lancé à l'Italien un mignon «fuck off» mais, en revanche, absolument aucune injure raciste. Entre un bulldog milanais et un Ecossais dégarni à lunettes, on ne prendra pas position.