Atout n Les étudiants qui proposent des projets réalisables, et surtout profitables à l'économie et à l'emploi, bénéficient d'aide financière pour leur concrétisation. Une atmosphère particulièrement «studieuse» a régné, hier, mercredi, à l'université Mentouri de Constantine, qui accueillait la 2e édition des Stars de l'entrepreneuriat, a-t-on constaté. La manifestation, organisée en collaboration avec la Maison de l'entrepreneuriat et ses différents partenaires (Ansej, Chambre de commerce et de l'industrie, Chambre de l'agriculture, banques) consiste en un concours destiné à sélectionner les étudiants porteurs de projets, désireux de créer leur propre entreprise. Selon la directrice de la Maison de l'entrepreneuriat, Mlle Sandra Saïbi, «il s'agit surtout d'encourager les étudiants à réaliser des projets économiques fiables et de leur permettre de confronter leurs connaissances acquises avec la réalité du terrain». Réussir en affaires, «ce n'est pas seulement une question d'audace, mais aussi de persévérance, c'est pourquoi il est important de soutenir la génération montante dans le processus de création d'entreprises, et c'est ce à quoi nous nous attelons en organisant ce concours des stars de l'entrepreneuriat», a ajouté Mlle Saïbi. L'édition 2011 de ce concours est ouverte, selon la même source, sur d'autres domaines, à savoir l'industrie, l'agriculture et les services. Ce sont, au total, 12 projets qui vont essayer de convaincre le jury composé d'enseignants, de chercheurs, de consultants et de représentants des dispositifs de soutien à l'emploi des jeunes. Deux projets avaient été retenus et ont bénéficié de mesures d'accompagnement lors de la première édition des Stars de l'entrepreneuriat, a rappelé la même responsable, ajoutant que pour cette année l'objectif est de faire accompagner «au moins quatre fois plus de projets». De son côté, le Pr Abdelaziz Cherabi, membre du jury, a fait part de son vœu de voir les «plans d'affaires» présentés par les étudiants «élargis à d'autres filières universitaires et pas seulement aux étudiants en management». Le directeur de l'antenne locale de l'Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes), Tarek Benmili, a indiqué, pour sa part, que le rôle de la structure qu'il représente est «d'encourager l'esprit d'entreprise chez les étudiants et de récompenser les meilleurs projets après leur évaluation technique pour ensuite leur assurer un accompagnement jusqu'à leur mise en œuvre sur le terrain».