Tennis / Tournoi Wimbledon Nadal avec Murray, Federer avec Djokovic Rafael Nadal est tombé dans la moitié de tableau d'Andy Murray et Roger Federer dans celle de Novak Djokovic vendredi lors du tirage au sort de Wimbledon, qui commence lundi. Cette configuration pourrait mener aux mêmes demi-finales qu'à Roland-Garros, il y a deux semaines, où l'Espagnol avait triomphé du Britannique avant de décrocher son sixième titre à Paris aux dépens du Suisse. Ce dernier avait auparavant battu le Serbe dans une demi-finale d'anthologie. Pour en arriver là, les quatre ténors devront gagner cinq matches chacun. Nadal, tenant du titre, n'a pas le parcours le plus facile. Est-il soulagé d'avoir à affronter en demie Murray, qu'il a déjà battu à deux reprises sur le gazon anglais, plutôt que le sextuple champion de Wimbledon. Le Suisse Federer n'a pas a priori d'obstacle insurmontable à franchir jusqu'au dernier carré. Après le Kazakh Mikhail Kukushkin au premier tour, il pourrait rencontrer successivement l'Argentin David Nalbandian (3e tour), le Russe Mikhail Youzhny (1/8) et l'Espagnol David Ferrer, des joueurs loin de leur meilleure forme ou peu à l'aise sur herbe. Pas d'inquiétude excessive non plus pour Djokovic, à la recherche non seulement d'un premier titre à Wimbledon mais aussi de la première place mondiale. Enfin Murray, opposé au premier tour à l'Espagnol Daniel Gimeno Traver, peut envisager avec confiance les douze premiers jours de compétition. Son plus dangereux adversaire devrait être, en quarts de finale, l'Américain Andy Roddick, qu'il vient d'écraser en route vers son deuxième succès au Queen's. Formule 1 Hamilton dément les contacts avec Red Bull Face aux rumeurs faisant état de contacts avec Red Bull Racing, voire Ferrari, Lewis Hamilton a apporté sa propre version pour démentir cette fraîche spéculation. Au lendemain d'un communiqué de son management, le Britannique a affirmé un peu plus sa position alors qu'il se trouve à Watkins Glen, où il a échangé son baquet avec le pilote de NASCAR Tony Stewart. Actuellement sous contrat avec McLaren Mercedes jusqu'à la fin de la saison 2012, Hamilton a tenu le même discours que ces derniers mois. A savoir qu'il se sent bien au sein de l'équipe et que tant qu'il aurait une voiture performante à sa disposition, il n'irait pas voir ailleurs. "En ce qui concerne là où je suis, encore une fois je suis très heureux de faire partie de McLaren. C'est l'une des meilleures équipes avec une grande histoire et nous avons désormais une voiture capable de gagner, comme mon coéquipier l'a démontré le week-end dernier," a déclaré Hamilton. "Nous sommes la seule autre équipe qui a remporté des Grands Prix cette année. Je ne vois donc pas pourquoi je voudrais particulièrement m'en aller alors que l'on a une voiture compétitive. Donc, aussi longtemps que nous aurons la voiture pour faire le boulot, il n'y aura aucune raison de partir." Interrogé au sujet de la fameuse rencontre qu'il aurait eue avec Christian Horner à Montréal, le champion du monde 2008 n'a pas botté en touche, expliquant qu'ils se connaissaient depuis plusieurs années. Mais il a nié que celle-ci avait pour objectif de discuter de son avenir en Formule 1. Le retour des Williams Les soeurs Williams commençaient à lasser avec leurs neuf titres en onze ans mais Wimbledon et le tennis féminin se réjouissent de leur retour après presqu'un an d'absence pour Serena, cinq mois pour Venus. "Revoir Serena et Venus sur les courts est fantastique pour le public", a déclaré à Reuters la directrice exécutive de la WTA, Stacey Allaster. "Serena est une des plus grandes joueuses de tous les temps. Elle apporte une formidable énergie et du plaisir au tennis. C'est une grande championne et une grande artiste." Pendant un an, depuis le dernier Wimbledon qu'elle avait évidemment remporté, une blessure au pied et un caillot de sang qui a failli, selon ses propres dires, l'envoyer "sur son lit de mort" ont décapité le tennis féminin. La Belge Kim Clijsters et la Danoise Caroline Wozniacki, qui ont succédé à l'Américaine sur le trône de la WTA, n'avaient ni le jeu ni le charisme pour faire oublier la championne aux 13 titres de Grand Chelem. La première en a profité pour rafler l'US Open et l'Open d'Australie mais son offensive a tourné court à Roland- Garros et elle a déclaré forfait pour Wimbledon. La seconde, championne du monde des tournois de second rang - cinq depuis le début de l'année, 17 dans sa carrière - sera tête de série n°1 mais son palmarès vierge de titres du Grand Chelem ne lui permet pas de soulever l'enthousiasme des foules. La brigade des "a", Vera Zvonareva et Svetlana Kuznetsova, les Russes, Victoria Azarenka, la Biélorusse, Petra Kvitova, la Tchèque, Agnieszka Radwanska, la Polonaise, manque tout autant de charisme. Cyclisme / Tour de France L'UCI confirme pour Contador… L'UCI a rappelé qu'Alberto Contador avait le droit de courir le Tour de France même si demeure le risque qu'il soit déclassé de l'épreuve selon la décision du TAS sur son contrôle positif de 2010. Une façon de calmer le jeu alors que des voix s'élèvent contre la participation de l'Espagnol. Alors que le triple vainqueur de la Grande Boucle a confirmé qu'il serait bien au départ en Vendée, le comité directeur de l'UCI a invité tout un chacun à faire preuve de compréhension et "respecter le droit d'Alberto Contador d'être traité comme tous les autres coureurs". "Après son acquittement par la commission disciplinaire de la Fédération cycliste espagnole, Alberto Contador est un coureur qui a le droit règlementaire de participer à toute compétition jusqu'au moment où il serait éventuellement jugé coupable par le TAS", fait valoir l'UCI dans un communiqué. … Et interdit aux ex-dopés de devenir responsables d'équipes L'Union cycliste internationale (UCI) a décidé hier d'interdire à l'avenir à des coureurs sanctionnés pour dopage de devenir plus tard responsables d'équipes. Cette disposition, adoptée par le comité directeur de l'UCI qui s'est réuni à Maastricht (Pays-Bas), entrera en vigueur à partir du 1er juillet, sans effet rétroactif. L'UCI a estimé que cette mesure aurait des effets "très importants à moyen terme", en évoquant l'importance de "la capacité d'intervenir sur l'entourage des coureurs, notamment les plus jeunes". Ce nouvel article vise "à empêcher tout individu reconnu coupable d'infraction au règlement antidopage au cours de sa carrière de coureur d'obtenir une licence l'autorisant à assumer une fonction dans le cyclisme comme membre de l'encadrement d'une équipe", a détaillé l'UCI. Le comité directeur de l'UCI s'est dit "pleinement conscient des difficultés que l'adoption d'une telle mesure pourrait comporter mais souhaite réaffirmer une nouvelle fois par cette initiative sa détermination à s'opposer par tous les moyens à toute forme de pratique illégale dans le sport". L'UCI a annoncé également que les équipes seront "responsables de la totalité des coûts engendrés par chaque affaire de dopage, (coûts) actuellement supportés par l'UCI". Marlboro rapporterait 480 millions de dollars à Ferrari Le renouvellement de l'accord de sponsoring entre Ferrari et Marlboro porterait sur 480 millions de dollars. Le renouvellement de l'accord de sponsoring entre Ferrari et Marlboro porterait sur 480 millions de dollars. C'est tout du moins ce que croit savoir le magazine SportPro, spécialisé dans le sponsoring sportif, qui s'appuie sur le témoignage de sources bien informées. Ferrari a annoncé cette semaine la prolongation de son partenariat avec Philip Morris International, la maison-mère de Marlboro, jusqu'à la fin de l'année 2015. La décision peut surprendre quand on sait que la publicité pour le tabac est maintenant interdite en Formule 1. Sur le plan financier, elle est en revanche plus compréhensible. Une entreprise comme Philip Morris International a en effet plus intérêt à investir en sponsoring, afin d'alléger sa fiscalité. Basket–ball La pépite espagnole, Rubio, rejoint la NBA Cela faisait deux ans que la NBA lui faisait les yeux doux. Drafté en 2009 par les Minnesota Timberwolves, Ricky Rubio avait préféré rester à Barcelone deux années de plus pour s'aguerrir. C'est donc tout logiquement que la pépite espagnole de 20 ans a annoncé son départ pour les Wolves hier. «J'ai décidé de rejoindre la NBA. C'est un rêve qui devient réalité, a déclaré le meneur (ou arrière). Ca me fait un peu peur car je n'ai jamais quitté Barcelone mais je suis déterminé à relever le défi.» Il pourra toujours demander des conseils à ses compatriotes Pau et Marc Gasol, qui se sont bien adaptés de l'autre côté de l'Atlantique.