Résumé de la 90e partie n Wallis revoit de nouveau le prince de Galles, puis elle est invitée à une réception à laquelle participeront le prince, le roi et la reine d'Angleterre. Le moment d'enthousiasme passé, elle se rend compte qu'elle n'a pas de robe digne de la soirée. Elle veut en acheter une, mais hésite devant les prix affichés. Finalement, une amie lui en propose une. Elle la montre à Thelma Furness chez qui va se tenir la réception. — Mets-la pour voir, dit Thelma. Wallis la met. — Tu es ravissante, lui dit-elle. Peut-être regrette-t-elle déjà de l'avoir invitée, de l'avoir introduite chez elle, mais elle ignore encore que le prince, qu'elle veut conquérir, s'intéresse à la petite Américaine. Thelma se montrera généreuse puisqu'elle va prêter à Wallis une traîne de satin, des plumes, un éventail, une broche et un pendentif. Le jour de la réception, tout le monde la remarque. Le prince Edouard va directement vers elle et lui fait la révérence. — Madame, lui dit-il, vous êtes d'une beauté à couper le souffle. Elle rougit d'aise. Et bien que son époux, Ernest Simpson soit à ses côtés, de beaux jeunes hommes lui font la cour. Mais c'est à Edouard qu'elle accordera la danse. A la fin de la réception, alors qu'elle s'apprête à rentrer avec son époux, le prince accourt. — Madame, monsieur, permettez-moi de vous raccompagner chez vous ! Il n'a pas dit «vous faire accompagner» mais «vous raccompagner» et, c'est lui, en fait qui va les reconduire, à bord de sa voiture. Le couple suit le prince, accompagné des regards envieux de Thelma Furness. Et dire que c'est elle qui a invité cette petite oie et l'a parée… Wallis donne en tremblant son adresse au prince. Il plaisante tout au long de la route et quand il dépose le couple, il dit. — C'est là que vous habitez ? C'est très charmant ! si vous le permettez, je vous rendrai une visite un de ces matins… ou de ces soirs ! — Votre altesse, balbutie Wallis, nous serons très ravis et surtout très honorés ! Il lui baise la main, les dépose et s'en va, en faisant un signe de la main. — eh bien, ma chère, dit Ernest satisfait à sa femme, je crois que tu as fais bonne impression sur le prince ! — Tu crois ? demande-t-elle, encore tremblante d'émotion. — Oui, il s'est même permis de s'inviter ! — C'est une chance inespérée pour nous, dit-elle. Il sourit. — oui, nous pourrons bénéficier de son soutien ! Et comme le prince ne vient pas, c'est elle qui va l'inviter. Et seul. Il accepte l'invitation, mange les plats américains que Wallis a préparés elle-même, s'extasie devant la simplicité de l'intérieur du couple et, en partant, promet de revenir — Nous sommes amis ! chuchote-t-il à Wallis. (A suivre...)