Résumé de la 86e partie n Mimoun fait comme le vieillard le lui a dit : il s'introduit par un trou sous son palmier, aboutit dans une pièce où se trouve un coffre plein de pièces d'or… Avec l'or qu'il a pris, il peut désormais se sentir riche. Il agrandit sa maison, achète des palmiers, des chameaux… Il engage aussi des domestiques. Sa femme qui, autrefois, se cachait pour ne pas faire étalage de sa misère, prend des allures de grande dame. Un jour, alors qu'elle se trouve seule avec son époux, elle lui demande de lui raconter comment il a eu accès à l'or. — J'ai fait comme me l'a recommandé le vieillard, je suis allé jusqu'à mon palmier et j'ai trouvé un trou. Je m'y suis glissé, j'ai rampé, puis j'ai découvert un couloir, puis une pièce… — C'est dans cette pièce que se trouvait l'or ? — Oui, dans un coffre… Elle le regarde, ébahie. — Un coffre ? Et il n'y avait que cette poignée ? Mimoun s'exclame. — Oh, non ! Le coffre était plein à ras bord ! La femme s'écrie. — Et tu n'en as pris qu'une poignée ? — C'est ce que le vieillard m'a dit : juste une poignée… en récompense de la poignée de dattes que je lui ai donnée ! — Mais tu es fou ! Le vieillard n'était pas là pour te contrôler ! — Je ne pouvais faire autrement ! Elle se lamente. — J'ai épousé un idiot ! Elle se retourne vers son mari. — Allons à la palmeraie ! — Femme que veux-tu faire ? — Je veux m'introduire dans le trou et aller chercher le coffre ! — Tout le coffre ? — Oui, tout le coffre ! Je ne veux rien laisser dans la pièce ! Tout cet or que tu as vu doit nous appartenir ! Mimoun s'effraie. — Le génie nous punira si nous transgressons ses ordres ! — Il ne sera pas là pour nous voir ! Elle le prend par la main. — Allons à la palmeraie. Ils vont vers le palmier qu'ils possédaient autrefois. — Montre-moi le trou, dit la femme. Mimoun cherche le trou mais il ne le trouve pas. — Il a disparu ! La femme s'emporte. — Ce génie de malheur s'est moqué de toi ! — Ne dis pas cela ! Il m'a récompensé, il est logique qu'il ait fait disparaître le trésor ! A suivre K. Noubi