Résumé de la 4e partie n Ali s'est-il laissé abuser par le vieillard qui s'est présenté comme un djinn et qui lui a promis, pour le remercier de sa générosité, la fortune. Il arrive à la palmeraie et va vers son unique palmier. Il est surpris de découvrir, à son pied un gros trou. Le vieillard avait-il raison ? car, ce trou, il n'existait pas auparavant ! Ali regarde autour de lui : comme il n'y a personne dans les environs, il se glisse dans le trou. Il rampe un peu, puis le trou s'élargit et débouche sur une sorte de couloir. Ali peut se redresser. Le couloir débouche sur une pièce qui semble très illuminée. «C'est la chambre dont a parlé le vieillard !» se dit Ali, avec émotion. Il avance prudemment et entre dans la pièce. La lumière, qui éclaire la chambre, provient d'un coffre ouvert. Il s'approche. Le coffre est plein de pièces d'or. «Oh!» s'exclame Ali. Il est si frappé qu'il reste un long moment sans bouger. C'est alors qu'il se rappelle les propos du vieillard : «Tu prendras une poignée de pièces d'or, en récompense de la poignée de dattes que tu m'as données !» Il enlève son turban, puis avance les deux mains et les plonge dans le coffre. Il place l'or dans son turban et s'apprête à ressortir. Il se retourne vers le coffre : c'est à peine si ce qu'il vient de retirer l'a entamé ! «Et si je prenais une autre poignée ?» Il peut même en prendre deux, trois, plus… Il y a suffisamment d'or dans cette pièce, ce serait dommage de le laisser là… «Je vais en prendre !» Il avance la main mais il la retire aussitôt. «Non, le djinn a dit une poignée, c'est ma récompense !» Il retourne sur ses pas… Il ne se laissera pas tenter… Il refait le chemin inverse, parvient jusqu'au couloir, puis jusqu'au trou et sort à l'air libre. Il palpe le turban dont il a fait un baluchon : il sent les pièces, à l'intérieur. «Je suis riche !» Il rentre chez lui. sa femme s'irrite, en le voyant arriver. — Tu reviens déjà ? Elle aperçoit le baluchon. — Que ramènes-tu, là ? — Je ramène ma récompense ! Il défait le nœud du baluchon et les pièces d'or scintillent. — Oh ! s'exclame la femme. Ali triomphe. — Femme de peu de foi, crois-tu maintenant à ce que je t'ai raconté ? La femme palpe les pièces d'or. — «Nous sommes riches !» — Oui, dit Ali, Dieu récompense toujours les bienfaisants ! Il ne faut pas oublier les pauvres et les nécessiteux, il faut toujours se montrer généreux. La femme, elle, répète. — Nous sommes riches ! (à suivre...)