Résumé de la 2e partie n Dans la cuisine, près du feu, au chat et aux chiens, viennent s'ajouter les enfants des voisins, les camarades de la fille de Muriel... Muriel avec un haussement d'épaules et un profond soupir accepta : «Juste pour une fois.» Elle fit entrer les fillettes dans la cuisine à côté du chat, du chien et des chiots et des deux nouveau-nés puis elle reprit son balai et effaça les traces de pas des enfants. Charlotte arriva à son tour. Elle ramenait un oiseau qu'elle avait trouvé à la sortie de l'école. Il avait froid et faim. Il grelottait. — Puis-je donner à manger à cet oiseau ? demanda-t-elle. Il semble à demi-mort. — Oh non ! Je ne veux pas d'un oiseau dans ma cuisine, dit Muriel. Je viens à peine de remettre tout en ordre. J'aimerais mieux qu'il aille dans la remise. — Bon, réplique Charlotte mais c'est dommage. Lorsque l'été reviendra, nous ne pourrons plus entendre son doux chant mélodieux. Nos réveils ne seront plus pareils. Muriel avec un haussement d'épaules et un profond soupir accepta : «Juste pour une fois.» La fillette installa l'oiseau devant la cheminée et lui prépara une bouillie de maïs. Antoine rentra le dernier avec quelques amis. — Pouvons-nous nous réchauffer ? Nous avons fait une bataille de neige et nous sommes tout frigorifiés, dit-il à sa mère. Nos vêtements sont trempés. — Si vous trouvez de la place ! dit Muriel avec un haussement d'épaules et un profond soupir et les enfants rentrèrent dans la cuisine. Elle ne ressemblait plus du tout à une cuisine ; le sol était maculé de taches. Il y avait du monde partout. Muriel alla chercher le gâteau au chocolat et distribua un morceau à chacun. Elle remplit d'eau les écuelles pour les animaux et confectionne des biberons pour les nourrissons. Tout ce petit monde avait l'air visiblement heureux. Un brouhaha indescriptible sortait de cette cuisine. Betty s'approche de sa maman et lui dit : — Ce qu'on se sent bien dans ta cuisine, maman ! et elle lui donne un énorme baiser. Muriel part d'un grand éclat de rire et pense : «Mieux vaut une cuisine heureuse qu'une cuisine bien nette.» Et vous ? Qu'en pensez-vous ?