Résumé de la 2e partie n Omar, enseignant à l'université, prend une jeune fille dans sa voiture sans se rendre compte que c'est une de ses étudiantes. Quand il l'a déposée, elle s'est répandue en excuses – pour lui avoir fait un long détour – et en remerciements-pour l'avoir sauvée du déluge ! Il lui a fait remarquer que la pluie avait cessé ; — Qu'importe, lui a-t-elle répondu, vous êtes mon sauveur ! Il est rentré chez lui, à la fois satisfait d'avoir rendu service et d'avoir eu une compagnie aussi agréable ! A la maison, sa mère, Aïcha, lui dit : — Tu as eu des problèmes ? La pluie est tombée juste au moment où tu sortais de tes cours… Et comme tu as du retard, j'ai pensé au pire ! — Voyons, maman, dit-il, que veux-tu qu'il m'arrive, — Quoi et les accidents de la route ! — Je sais conduire… — Ne dis pas cela ! Les accidents arrivent si vite… Mais enlève ta veste… Je t'ai préparé du café… J'ai fait aussi des beignets ! — Mmm, dit-il, tu me gâtes ! Du nouveau ? — Il était prévu que ton frère Tahar et sa femme passent dîner avec nous, mais Tahar a appelé pour dire qu'il ne venait pas ; — Ce n'est pas Karim qui est souffrant ? demande-t-il inquiet. — Non, ne t'inquiète pas, ton petit neveu va bien ! — De toute façon, si son père et sa mère refusent de venir, moi je me rends chez eux… demain ! Aïcha fronce les sourcils ; — Tu ne crois pas que tu les déranges tout le temps, à aller comme ça, chez eux, à l'improviste. — Je ne crois pas, dit-il surpris par la question. Aïcha rectifie aussitôt le tir. — Bien sûr, ton frère et ta belle-sœur t'aiment beaucoup mais c'est un jeune couple qui vient d'emménager, il faut le laisser un peu seul. Il voit ce que sa mère veut dire ; il rougit même de confusion. — Bon, dit encore Aïcha, je comprends ton attachement pour ton frère aîné mais il est temps que tu t'en détaches un peu… il est surtout temps que tu songes, toi aussi à prendre une femme et à fonder un foyer… Elle ferme les yeux. — C'est mon rêve de te marier, de te voir installé, comme ton frère et tes sœurs… Je pourrais alors mourir, rejoindre ton cher père ! — Ne dis pas cela, s'exclame Omar qui n'aime pas quand sa mère parle ainsi. Je veux que tu vives longtemps encore ! — Et moi, je voudrais que tu maries, que tu fondes un foyer… Je tenterai de vivre longtemps pour te faire plaisir mais si je meurs, je mourrai heureuse. — Maman, chère maman, dit-il ému. Il la prend dans ses bras et la serre contre lui fortement. — Tu es la femme de ma vie ! (A suivre...)