Résumé de la 92e partie n L'ogre réussit à remporter la dernière épreuve. Le roi doit lui accorder la main de sa fille, mais il hésite à la laisser partir avec son époux. Les jours passent, puis l'ogre revient à la charge. — Sire, il est temps pour moi de rentrer dans mon pays ! — Encore quelques jours… L'ogre s'irrite. — Sire, ma famille m'attend ! — Encore quelques jours et je te laisserai partir ! — Alors je patienterai encore… A quelques jours de là, l'ogre va encore retrouver le roi et refait sa demande. — Sire, je dois rentrer dans mon pays ! — Si tu restes, dit le roi, je ferai de toi mon Premier ministre ! — Non, sire, ma famille m'attend ! Alors, le roi, lui dit. — Va, je t'autorise à prendre ma fille avec toi ! Le roi fait venir sa fille et lui dit. — Ma fille tu es obligée de me quitter. Depuis que le monde est monde, une femme doit toujours suivre son mari ! — Je ne vous oublierez jamais, ni toi mon père ni mes frères ! — Une fois par mois, dit le roi j'enverrai mon pigeon-voyageur te rendre visite. Si tu as une un problème quelconque, confie-le-lui, je t'enverrai alors tes frères ! Elle quitte son père. Le roi fait escorter le couple. Mais une fois à la frontière entre le monde des ogres et celui des hommes, l'ogre dit à l'escorte. — Nous continuerons seuls, rentrez chez vous ! L'escorte rentre. Une fois seul avec Hind, l'ogre se secoue et il retrouve son apparence d'ogre : un homme gigantesque aux cheveux hirsutes et à la barbe touffue. La jeune femme prend peur. — Je suis un ogre, dit-il, mais ne crains rien, je ne te ferai pas de mal, car tu es ma femme et je veux vivre avec toi ! — Je t'en supplie, laisse-moi rentrer dans mon pays ! — Ton pays, c'est désormais le mien ! Elle veut s'enfuir. Il la rattrape. — Tu ne peux aller nulle part. C'est ton destin d'être ma femme, tu dois l'accepter ! Si tu refuses, je te dévorerai ! Ses yeux brûlent comme des torches, il ouvre la bouche découvrant des crocs acérés, il lève des mains griffues comme des poignards. — Je t'obéirai, dit la jeune princesse terrorisée. L'ogre redevient plus aimable. — Parfait, alors je te laisserai tranquille ! La pauvre fille, qui a l'habitude de vastes appartements dans le palais de son père, n'a plus, pour maison, qu'une caverne, dont l'ogre boucle la sortie avec un rocher avant de partir à la chasse. (A suivre...)