Résumé de la 6e partie n L'ogre remporte également la troisième épreuve. Le roi lui accorde, à contrecœur, la main de sa fille. Ils se marient, mais le roi trouve toujours des excuses pour retarder le départ du couple. Quelques jours après, l'ogre va encore retrouver le roi pour lui reformuler demande. — Sire, je dois rentrer dans mon pays ! — Si tu restes, dit le roi, je ferai de toi mon Premier ministre ! — Non, sire, ma famille m'attend ! Alors, le roi lui dit. — Va, je t'autorise à prendre ma fille avec toi ! Le roi fait venir sa fille et lui dit. — Ma fille, tu es obligée de me quitter. Depuis que le monde est monde, une femme doit toujours suivre son mari ! — Je ne vous oublierez jamais, ni toi mon père, ni mes frères ! — Une fois par mois, dit le roi, j'enverrai mon pigeon-voyageur te rendre visite. Si tu as une doléance à faire, confie-la-lui, j'enverrai alors tes frères à ton secours ! Elle quitte son père, le roi , qui fait escorter le couple. Mais une fois arrivé à la frontière entre le monde des ogres et celui des hommes, l'ogre dit à l'escorte. — Nous continuerons seuls, rentrez chez vous ! L'escorte rentre. Une fois seul avec Loundja, l'ogre se secoue et il retrouve son apparence d'ogre : un homme gigantesque aux cheveux hirsutes et à la barbe touffue. La jeune femme prend peur. — Je suis un ogre, dit-il, mais ne crains rien, je ne te ferai pas de mal, car tu es ma femme, je veux vivre avec toi ! — Je te supplie de me laisser retourner dans mon pays ! — Ton pays, c'est désormais le mien ! Elle veut s'enfuir. Il la rattrape. — Tu ne peux aller nulle part. C'est ton destin d'être ma femme, tu dois l'accepter ! Si tu refuses, je te dévorerai ! Se yeux brûlent comme des torches, il ouvre la bouche découvrant des crocs acérés, il lève des mains griffues comme des poignards. — Je t'obéirai, dit la jeune princesse terrorisée. L'ogre redevient plus aimable. — Parfait, alors je te laisserai tranquille ! La pauvre fille, qui a l'habitude de vivre dans de vastes appartements au palais de son père, n'a plus, pour maison, qu'une caverne dont il bouche l'ouverture à l'aide d'un gros rocher avant de partir à la chasse. Quand il revient, il ramène du gibier. Il mange la carcasse et lui remet les pattes et la tête de la dépouille. — Mange ! Elle fait semblant de manger, mais elle enterre la viande et, quand elle est seule, elle se met à pleurer à chaudes larmes. — Ah, comme je regrette le palais, mon père et mes frères ! Ah, comme je regrette d'avoir voulu me marier ! Son seul espoir, maintenant, c'est le pigeon de son père. Quand il viendra, à la fin du mois, elle lui racontera sa peine et ses frères viendront la délivrer. (à suivre...)