Résumé de la 5e partie n L'ogre a remporté la seconde épreuve que le roi lui a imposée. Le roi lui en impose une autre, cette fois, la dernière. Le lendemain, l'ogre se présente de nouveau au palais. — Sire, j'attends que tu me dises ce que je dois faire. — Voilà, dit le roi, je veux que tu coupes toute une forêt en un seul jour, que tu la réduises en bûches en un seul jour, que tu creuses un puits et que tu présentes une gargoulette d'eau fraîche le même jour ! — C'est là une tâche impossible pour un homme ! Le roi sourit. — C'est l'épreuve à laquelle je te soumets : si tu la remportes, tu épouseras ma filles, sinon, tu retournes dans ton pays ! On conduit l'ogre devant une forêt, on lui donne une cognée et on le laisse. L'ogre tourne sa bague magique, aussitôt la forêt est coupée et les arbres débités en bûches. Un puits est creusé, de l'eau en jaillit. L'ogre en remplit une gargoulette et attend patiemment que le roi, ses fils et sa cour arrivent. — Bienvenue, dit l'ogre ! Il montre l'énorme tas de bûches qui remplace la forêt, le puits et la gargoulette. — J'ai fait ce que tu m'as demandé ! Tout le monde est étonné : l'ogre a remporté l'épreuve. — J'attends que tu tiennes ta promesse. Le roi veut dire quelque chose, mais refuser la main de sa fille à l'ogre le désavouerait devant sa cour. Il a promis à l'ogre de lui donner sa fille, s'il remportait la dernière épreuve. Il doit tenir sa promesse. — Je t'accorde la main de ma fille, dit le roi ! L'ogre est satisfait. — Sire, dit-il, je dois repartir dans mon pays ! — Nous allons d'abord célébrer le mariage ! L'ogre accepte. Le roi et ses fils sont tristes, tandis que Loundja est soulagée : elle va enfin se marier, elle ne restera pas vieille fille. L'ogre se montre très aimable. Après l'octave du mariage, sboue, il demande à son beau-père la permission de rentrer chez lui. — Pas encore, dit le roi, je veux encore rester quelque temps avec ma fille. L'ogre s'incline. — Il sera fait selon ta volonté. Les jours passent, puis l'ogre revient à la charge. — Sire, il est temps pour moi de rentrer dans mon pays ! — Encore quelques jours… L'ogre s'irrite. — Sire, ma famille m'attend ! — Encore quelques jours et je te laisserai partir ! — Alors je patienterai encore (à suivre...)