Le Real Madrid s'est facilement imposé hier soir sur la pelouse du Real Saragosse pour le compte de la 1re journée de Liga. Premier match et premier carton pour le Real Madrid vainqueur à Saragosse (0-6), pour le compte de la 2e journée. Cristiano Ronaldo a marqué un triplé. Kaka, Marcelo et X. Alonso les trois autres buts. La grève des joueurs a pris fin, et Cristiano Ronaldo, tout comme le Real Madrid, n'ont pas eu de raté à l'allumage. Sur le terrain de Saragosse, l'équipe de José Mourinho n'a pas tremblé une seconde, et plus que le résultat, c'est surtout la manière qui a certainement plu à leur entraîneur. Bien en place, son collectif a déjà trouvé la bonne carburation. De tous les bons coups offensifs de son équipe, Özil butait sur Roberto (9e) avant de servir Benzema qui manquait le cadre de peu (15e). L'international allemand a été finalement récompensé de ses efforts puisqu'il a offert une merveille de passe décisive à Cristiano Ronaldo qui a ouvert le score (0-1, 24'). Le Portugais s'offrira un triplé en fin de partie, reprenant d'abord un centre précis délivré par Angel Di Maria depuis le côté droit (0-4, 71') avant de prolonger dans le but une passe de Kaka (0-6, 87') Di Maria et Benzema manquaient tout à tour deux énormes opportunités d'inscrire le troisième but du Real, au grand dam d'un José Mourinho furieux devant de tels ratés. Mais Marcelo y alla de son but en enchaînant contrôle-frappe du gauche à la réception d'un centre de Sergio Ramos (0-2, 28') avant que Xabi Alonso ne trouve lui aussi la faille d'un tir lointain (0-3, 64'). Kaka, entré en cours de jeu, crucifiait Saragosse d'une frappe enroulée du droit (0-5, 81') juste avant la touche finale signée CR7 pour un résultat qui ressemble à un message envoyé à la Liga et plus particulièrement au Barça. Le Real est là. Mourinho : «Je sens comme une campagne contre moi» L'entraîneur portugais du Real Madrid, Jose Mourinho, s'est plaint hier d'une «campagne» dirigée contre lui, davantage que dans «d'autres championnats», dans une interview au journal espagnol El Mundo. «Contrairement à d'autres championnats dans lesquels j'ai entraîné, ici je sens comme une campagne contre moi. L'autre jour, un ami m'a fait remarquer qu'avec toutes les pierres que l'on me jette, on pourrait construire un monument», a estimé «The Special One» dans son style si caractéristique. «Il y a aujourd'hui peu de gens qui ont comme principe fondamental la vérité, la non-hypocrisie (...) Moi, je peux me tromper, mais je dirai toujours ce que je pense, ce que je sens, sans peur des conséquences. Et cela, beaucoup de gens ne me le pardonnent pas», a-t-il expliqué. Il fait là une allusion à peine voilée aux événements survenus à la fin du match retour de la Supercoupe d'Espagne gagnée par le Barça contre le Real (2-2, 3-2) et à la polémique qui a suivi. Le Portugais avait en effet profité des échauffourées finales entre les deux camps pour mettre son doigt dans l'œil de l'entraîneur adjoint du Barça, Tito Vilanova. Face à la polémique déclenchée par ce geste antisportif, le Real Madrid s'était défendu, arguant dans un communiqué de «provocations et d'insultes» préalables du Barça. City et Dzeko atomise Tottenham Manchester City a remporté son troisième match en autant de journées en championnat d'Angleterre, en allant écraser Tottenham 5 à 1, dimanche, grâce à un quadruplé d'Edin Dzeko. L'attaquant bosniaque a trouvé un complice parfait en Samir Nasri, qui lui a donné deux passes décisives pour son premier match sous ses nouvelles couleurs. A la 34e minute, Dzeko a surgi au premier poteau pour catapulter dans le but un centre enroulé du Français. Sept minutes plus tard, l'ancien «Gunner» a trouvé la tête du grand avant-centre (1,93 m) pour un deuxième but superbe. Le Bosniaque, acheté au club allemand de Wolfsburg en janvier, a aggravé le score après la pause en reprenant de près un centre à ras de terre de Yaya Touré (55). Dans les arrêts de jeu, il a marqué son sixième but de la saison du plat du pied après un une-deux avec Barry. Entre-temps, Sergio Agüero, l'autre star de l'attaque des «Citizens», venu de l'Atletico Madrid cet été, avait ajouté sa pierre à l'édifice, histoire de ne pas se laisser complètement voler la vedette, en trompant le gardien Friedl d'un tir puissant après avoir débordé l'international anglais Dawson. Nasri avait une nouvelle fois été à l'origine de l'action. Les «Spurs» avaient livré un baroud d'honneur, récompensé par un but de la tête de Kaboul, sur corner (68'). Premier League Manchester United humilie Arsenal Auteur d'un sans-faute depuis le début de la saison, Manchester United a étrillé Arsenal (8-2), hier. Si les Mancuniens reviennent à hauteur du rival citizen au classement, les hommes d'Arsène Wenger, un seul point au compteur, s'enfoncent eux dans les profondeurs du classement. Tout est allé trop vite pour les Gunners, avec un précoce coupe de semonce signé Welbeck, qui était servi dans l'espace mais croisait trop son tir et ce dès la 7e minute. Sur sa deuxième occasion, le jeune mancunien parvenait à s'imposer de la tête sur un ballon piqué d'Anderson (1-0, 22'). Les Gunners réagissaient avec Walcott, qui obtenait un penalty généreux. Mais De Gea repoussait la tentative trop molle de Van Persie (27'), certainement pour le tournant du match. La sentence tombait aussitôt avec une frappe enroulée de 25 mètres de Young (2-0, 29'). Face à une défense aux abonnés absents, United enfonçait un autre clou dans le cercueil des Londoniens sur phases arrêtées. A 25 mètres, Rooney enveloppait parfaitement son ballon directement dans la lunette (3-0, 42'). En dépit de ce coup de massue, Walcott sauvait la mise en croisant son tir du droit entre les jambes de De Gea (3-1, 45'). Une réalisation qui relançait quelque peu l'intérêt avant la pause. Après l'heure de jeu, les Gunners prenaient l'eau de toutes parts, Rooney (64', 82' s.p.), Nani (67'), Park (70') et enfin Young (90') donnaient à ce succès des airs de fête (8-2). Déjà très échaudés par les départs de leurs deux meneurs de jeu, les supporteurs d'Arsenal vont certainement accroître la pression sur Arsène Wenger après cette humiliation, qui devra se passer de Jenkinson, expulsé pour un deuxième avertissement à la 77e minute. Brésil L'entraîneur Ricardo Gomes victime d'un AVC L'entraîneur de Vasco, Ricardo Gomes, a été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) hier vers la fin du match que le club carioca disputait contre le Flamengo et sera opéré dans la soirée. D'après le premier bulletin médical, Gomes, dont la tension a atteint 19/12 a eu un AVC avec une hémorragie. Il respire avec l'aide d'appareils. Se trouvant dans un état grave, Gomes va subir une intervention de trois heures pour réduire l'hématome. Le président du club, Roberto Dinamite, s'est rendu à l'hôpital Pasteur, dans la zone nord de Rio, pour apporter son soutien à la famille de l'entraîneur. L'année dernière lorsqu'il dirigeait le Sao Paulo, Ricardo Gomes avait déjà été victime d'un petit AVC et hospitalisé à l'issue d'un match contre le Palmeiras. Hier après-midi, Vasco et Flamengo ont fait match nul 0 à 0, lors de la 19e journée du championnat brésilien de première division. Flamengo est 2e et Vasco 4e au classement général.