Résumé de la 23e partie n Kahina quitte le salon quand son oncle demande sa main, mais cela n'empêche pas sa mère de dire qu'elle est d'accord pour épouser son cousin. L'oncle et sa femme partis, Nadia se précipite vers la chambre de Kahina. Elle tourne la poignée mais la porte est fermée. — Ouvre ! crie-t-elle — Je ne veux pas, dit la jeune fille ! — Ton père va arriver et tu devras lui rendre des comptes sur ton inqualifiable conduite ! Tu n'as pas honte de te conduire de la sorte avec ton oncle ? La jeune fille boude encore un moment, puis elle ouvre la porte. — Ah, dit Nadia, tu consens enfin à me regarder en face ! — Et pourquoi ne te regarderai-je pas en face ? — Parce que tu m'as manqué de respect, tu as surtout manqué de respect à ton oncle et à sa femme ! — Que voulais-tu que je fasse quand il a demandé ma main ? — Il fallait lui répondre, dit Nadia — Je devais lui dire non ? Nadia s'emporte. — Bien sûr que ce n'est pas la réponse qu'il fallait lui donner ! — Et si je ne veux pas épouser mon cousin ? — Tu n'as pas le droit... Kahina regarde sa mère et sourit ironiquement : — C'est toi qui parlais du droit de la femme à choisir ? Nadia est embarrassée — Oui, je défends ce droit ! — Pour les autres mais pas pour moi ? dit Kahina, toujours ironique — Non, non, pour toi, c'est différent... Refuser ton cousin, ce n'est pas exercer ton droit à choisir, mais c'est faire preuve d'une inconscience sans bornes, c'est rater la chance de ta vie ! Le jeune fille secoue la tête. — Tu ne peux pas me forcer à épouser quelqu'un contre mon gré ! — Ce quelqu'un dont tu parles est ton cousin, le fils de ton oncle, l'unique héritier d'une fortune immense ! — Il n'y a pas que l'argent dans la vie ! — Ce que tu dis est vrai, mais quand on a l'argent, on peut tout faire... Kahina hésite, puis lâche : — Et l'amour ? Nadia la regarde, stupéfaite. — L'amour ? Tu parles d'amour ? — Oui, dit la jeune fille, l'amour n'est-il pas plus fort que l'argent, la gloire, les honneurs ? Nadia reste un moment sans parler, puis elle dit, à voix basse, comme si elle avait peur que quelqu'un l'entende : — Il... il y a quelqu'un dans ta vie ? — Oui, lâche Kahina (A suivre...)