Résumé de la 33e partie - Kahina revoit Fouad, de passage en ville. Le jeune homme tient plus que jamais à l'épouser ! Il la regarde, feignant de prendre un air inquiet. — Tu n'as pas changé d'avis, n'est-ce pas, tu veux toujours m'épouser ? — Oui, dit-elle. — Personne n'est venu demander ta main ? Tes parents n'ont pas l'intention d'accorder ta main à quelqu'un d'autre ? Elle le regarde, surprise : lit-il dans ses pensées ? Elle se dit que c'était peut-être l'occasion de lui raconter tout, de lui dire la vérité ! Mais Fouad, avant même qu'elle ne réponde, s'écrie : — Ouf ! personne ne m'a devancé ! Et elle n'a pas le courage de lui dire la vérité ! Le jeune homme enchaîne : — Quand est-ce qu'on vient demander ta main ! Elle détourne la tête pour ne pas affronter son regard. Fouad capte ce mouvement. — Quoi, il y a un problème ? — Oui, dit-elle. Il change de ton. — Qu'y a-t-il, on me refuse ta main ? — Non, non, s'empresse-t-elle de dire. — Que se passe-t-il alors ? — Mes parents ne veulent pas entendre parler de mariage tant que je n'ai pas fini mes études ! — Tu as parlé de moi à ta mère ? — Oui ! — Tu lui as dit que j'étais sérieux ? — Bien sûr, mais papa ne veut rien entendre ! — Peut-être que si je le voyais... — Non, tu compromettrais tes chances ! Tu ne connais pas mon père : il a la tête dure, il ne fait que ce qu'il a décidé. Le jeune homme prend un air désespéré. — Que faire alors ? — Attendre que j'aie fini mes études ! — Ma mère s'impatiente... — Tu devras lui expliquer... — Ce n'est pas commode, tu sais, soupire-t-il. Ne m'attends pas, pense-t-elle, marie-toi, ne cherche plus à me revoir, ne cherche plus à me contacter.... tu ne connaîtras que la déception et le désespoir... Ce n'est pas que je ne t'aime plus mais je suis promise, vendue, livrée à un autre... Mais Fouad laisse tomber : — je t'attendrai ! Elle se retient de pleurer. Il répète : — j'attendrai ! (A suivre...)