Retour - Toutes les dispositions nécessaires pour le rapatriement par vol spécial depuis Mombasa (Kenya) des 25 membres d'équipage du navire «MV Blida», qui ont été libérés jeudi dernier, ont été prises. C'est ce qu'a déclaré, hier soir, à l'APS, le porte-parole du MAE, Amar Belani, qui a noté que la cellule de suivi reste en séance ouverte jusqu'à l'achèvement de l'opération de rapatriement. Le navire «MV Blida» devrait rejoindre, jeudi ou vendredi, Mombasa, ville portuaire du sud du Kenya. «Le navire ‘'MV Blida'' fait l'objet d'un suivi permanent de la part de la cellule présidée par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci», a affirmé M. Belani. «Le navire a été ravitaillé, en cours de route, en fuel et en vivres et il a été organisé pour poursuivre son trajet jusqu'à Mombasa qu'il devrait rejoindre dans l'après-midi de jeudi ou dans la matinée du vendredi», a-t-il ajouté. La cellule de suivi du ministère des Affaires étrangères avait réaffirmé samedi la poursuite de sa mission qui consiste à sécuriser, jusqu'au port de Mombasa (Kenya), le déplacement du navire «MV Blida» dont les 25 membres d'équipage, parmi eux 16 Algériens, ont été libérés jeudi dernier. «La cellule de suivi a enregistré avec grande satisfaction la libération des marins du navire ‘'MV Blida'' et elle poursuit sa mission qui consiste à sécuriser le déplacement du navire jusqu'au port de Mombasa», avait indiqué le MAE. La même source avait ajouté que le président de la cellule de suivi, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, «a pu s'entretenir par téléphone avec un des officiers algériens du navire ‘'Blida'' et il a pu constater que le moral de nos frères est excellent et qu'ils sont impatients de regagner l'Algérie et de rejoindre leurs familles». Le vraquier «MV Blida» battant pavillon algérien, avait été victime le 1er janvier 2011 d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya. Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne. Deux marins, un Algérien et un Ukrainien avaient été libérés le 12 octobre dernier. Pour rappel, le directeur général d'International bulk carriers (IBC), armateur du navire «MV Blida», Nacereddine Mansouri, avait indiqué qu'il n'a jamais été question de payer une quelconque rançon pour la libération des otages. La position de l'Algérie à ce propos est ferme et sans équivoque et nous l'appliquons. Les autorités algériennes avaient réaffirmé, à maintes reprises, leur «ferme opposition» à toute idée de paiement de rançons aux ravisseurs. L'Algérie, premier pays à avoir demandé devant l'Assemblée générale des Nations unies, la criminalisation du paiement de rançons dans les actes de prise d'otages, est ainsi restée attachée à son principe, sachant que le paiement de rançons signifie clairement l'encouragement des criminels et le financement du terrorisme.