La rénovation du réseau de distribution du gaz de la capitale enregistre des lenteurs en raison des conditions imposées par l'administration pour la délivrance des autorisations de voiries, indiquent les responsables de la Société de distribution d'Alger (SDA). Les circonscriptions administratives accordent des autorisations de voiries sur des distances limitées et pour une période de temps bien déterminée. Cette situation a entraîné des lenteurs dans la rénovation de quelque 90 km de canalisations, mais depuis le lancement de ce chantier en 2010, seulement 11 km seront réalisés à fin 2011. «Nous avançons timidement, nous arrivons à avoir des autorisations, mais qui sont limitées dans le temps et dans l'espace», indique Mohamed Hakkoum, directeur technique à la SDA. En fait, les autorités locales reprochent à la SDA des lenteurs de réfection des sols, après les travaux de remplacement des canalisations, ce qui a poussé l'administration à imposer ces conditions. «Ces circonscriptions évoquent un retard dans le remise en état des lieux et une réfection qui n'est pas conforme aux normes», relève ce responsable. La réfection des sols attribuée par la SDA aux entreprises avec lesquelles elle sous-traite cette prestation ne se fait pas automatiquement après les travaux de rénovation. Face à cette situation, la SDA a envisagé d'accorder ce marché à l'entreprise spécialisée Asrout, mais le prix de la prestation proposé par cette EPIC a été jugé excessif. La direction de Belouizdad qui assure la distribution du gaz et de l'électricité dans l'ancienne ville d'Alger et à qui revient la rénovation de 85 km sur les 90 km arrêtés, envisage de préqualifier des entreprises pour la réfection.