Près de mille policiers de la province indonésienne d'Aceh (ouest), soit 6% des effectifs, ont été testés positifs à des stupéfiants, tels le haschich, l'ecstasy ou «l'ice» (méthamphétamine), ont indiqué, ce mercredi, des source officielle. Les policiers concernés ne seront pas poursuivis, a indiqué le chef de la police provinciale, malgré la loi islamique en vigueur dans cette région qui interdit toute consommation de stupéfiants. Au niveau national, le trafic de drogue est très sévèrement réprimé, entraînant souvent la peine de mort. «Nous allons leur donner un mois pour voir s'ils modifient leurs habitudes. S'ils ne peuvent pas le faire, ils seront licenciés», a indiqué le même responsable. Sur le millier testé positif, 189 policiers ont été envoyés en cure de désintoxication, a-t-il précisé. L'usage du haschich est courant en Aceh, province qui a pourtant adopté la charia (loi islamique) lors de son accession à l'autonomie en 2001. Le reste de l'Indonésie, premier pays musulman au monde avec 240 millions d'habitants, pratique un islam modéré. La province d'Aceh, situé au nord de l'île indonésienne de Sumatra (ouest), est de plus une plaque tournante du trafic de méthamphétamine.