Enveloppe - Une dotation de 13,52 milliards de dinars a été allouée à la wilaya de Béjaïa, au titre de son programme de développement sectoriel pour l'exercice 2012, a annoncé le wali, Hamou Ahmed Touhami. Cette dotation comprend tout le programme neuf prévu durant l'année dont la concrétisation est de nature à «mettre à niveau la wilaya et rattraper les retards qu'elle accuse, pour peu que les contraintes qui en sont à l'origine, soient levées», a-t-il ajouté. Dans ce contexte, le wali a mis en relief la rareté du foncier, le phénomène des coupures de routes et l'obstruction à l'exploitation des carrières d'agrégats, ainsi que la lenteur des services techniques de l'administration à se mettre au diapason des sollicitudes des entreprises, notamment le paiement de leur situation. La conjonction de ces facteurs, alliée à la non-maîtrise du nouveau code des marchés durant l'année 2011, a irrémédiablement impacté la dynamique du développement local, a relevé M. Touhami. Pour autant, a-t-il précisé, grâce aux efforts consentis, une foule de projets en souffrance, dont quelques-uns remontent au programme de 2004, ont été, soit relancés, soit achevés. Cette nouvelle dotation, destinée à financer 98 projets, a été répartie en fonction des priorités, qui visent toutes à améliorer le confort et le cadre de vie des populations locales. Dans cette perspective, la part la plus importante a été consentie aux infrastructures routières, bénéficiaires d'une enveloppe de 7,8 milliards de dinars. Il s'agit essentiellement de l'aménagement des gorges de Kherrata, sur la RN.9, reliant Béjaïa à Sétif, la mise en place des équipements de sécurité des tunnels en réalisation sur la RN.43, entre Béjaïa et Jijel, et le lancement d'une étude relative au doublement de la RN.26, entre El-Kseur et Sidi Aïch sur 22 km. Cette dotation a, par ailleurs, fait la part belle aux infrastructures administratives qui ont bénéficié d'une enveloppe de 1,2 milliard de dinars. Le cas vaut aussi pour le secteur de l'éducation, dont l'écot a été établi à plus de 1 milliard de dinars et destiné à des opérations diverses, qui intègrent la réalisation de nouveaux établissements (lycées et collèges), leur équipement, et les assortiments requis pour leurs fonctionnements, notamment les terrains de sports, les logements d'astreintes, etc. La petite et moyenne hydraulique, les aménagements urbains, les activités juvéniles, le tourisme ont, dans ce sillage, bénéficié d'un grand intérêt. Cette dotation est de nature sectorielle. Elle vient en complément des Programmes communaux de développement (PCD), d'une valeur pour l'exercice en cours de 1,69 milliard de dinars, du fonds commun des collectivités locales et du budget de wilaya, qui sont autant de sources financières, irriguant le développement socio-économique de la wilaya. Dans ce décompte, ne figurent pas les opérations centralisées de l'Etat, et qui prennent en compte les projets d'envergure et structurants, à l'instar de la pénétrante entre Béjaïa et Laadjiba (Bouira), du doublement de la voie ferrée entre Béjaïa et Béni Mansour, sur un linéaire de près de 100km, ou encore la réalisation sur site vierge du nouveau centre hospitalo-universitaire de Béjaïa.