Décision - «Huit dossiers de partis politiques remplissant les conditions légales sont agréés», a souligné le ministère de l'Intérieur, hier, dans un communiqué. Il s'agit du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), présidé par Mohand Oussaïd Belaïd ; du Front national pour la justice sociale (FNJS), présidé par Khaled Bounedjema ; du Front El-Moustakbal présidé par Abdelaziz Belaïd ; du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), présidé par Ahmed Benabdeslam ; du parti El-Adala présidé par Abdellah Djaballah ; du parti El-Karama présidé par Mohamed Benhamou ; du Front national pour les libertés (FNL) présidé par Mohamed Zerrouki et du Mouvement populaire algérien (MPA), dont le secrétaire général est Amara Benyounes. Selon le ministère de l'Intérieur, l'examen des autres dossiers de constitution et d'agrément de partis politiques est toujours en cours et les résultats seront communiqués ultérieurement. A signaler que dix-sept nouveaux partis qui n'ont pas encore obtenu leur agrément ont été autorisés à tenir leurs congrès constitutifs à la suite de la promulgation d'une nouvelle loi dans le cadre de ces réformes. Toujours en prévision des élections législatives de mai, les partis islamistes MSP, Ennahda et El-Islah ont décidé de présenter des listes communes. L'annonce officielle en a été faite hier, dimanche, par Kamel Mida, porte-parole du Mouvement pour la société et la paix (MSP). C'est lors d'une réunion tenue samedi que le Madjliss Echoura (conseil consultatif) du MSP a tranché en faveur de cette démarche commune. «Les Madjliss Echoura des trois partis ont donné leur accord pour présenter des listes communes, nous allons mettre en place des commissions pour préciser les fondements de cette coalition» a déclaré Kamel Mida, ajoutant que «cette coalition est ouverte aux autres partis algériens qu'ils soient islamistes ou pas». Parmi les fondements du programme commun, les trois partis «se sont entendus et engagés» pour «une alternance pacifique au pouvoir, le respect du choix du peuple quelle que soit la partie gagnante, travailler avec tous les Algériens en cas de victoire et respecter la Constitution du pays», a-t-il précisé . Ces trois formations se créditent de près de 2 millions de votants qui leur sont fidèles et estiment avoir au moins plus de 100 sièges aux prochaines législatives, un chiffre qui augmenterait si d'autres formations politiques venaient à rejoindre cette coalition, estiment-ils.