Structure - La commission nationale de supervision des élections législatives a été installée, hier, au palais des Nations au Club des Pins. Présidée par Boudi Slimane, magistrat à la Cour suprême, cette commission sera chargée de superviser les opérations électorales, du dépôt des candidatures jusqu'à la fin du scrutin. Elle est composée de 316 magistrats de la Cour suprême, du Conseil d'Etat et d'autres juridictions. Ces magistrats ont été désignés par le président de la République, et ce, par décret présidentiel publié au Journal officiel. Le règlement intérieur stipule que la commission peut faire appel à d'autres magistrats, des greffiers, des notaires et à des huissiers de justice pour l'aider dans l'accomplissement de ses missions. Ainsi, elle sera amenée sur saisine, ou de sa propre initiative, à prendre des décisions exécutoires afin de garantir la conformité aux dispositions de la loi électorale, de la part des partis en lice et des instances chargées de l'organisation des élections. Elle aura, en outre, à collaborer et à agir pleinement aux côtés de la commission de surveillance des élections durant toute l'opération électorale. Cette structure a été instituée par la loi organique portant régime électoral, en réponse à une large demande des partis et personnalités politiques. Slimane Boudi a insisté dans son allocution sur l'importance du rôle de neutralité dont doit faire preuve cette commission. Rappelons que le Président Bouteflika avait mis en exergue, dans son dernier discours à Oran, l'importance de la prochaine échéance électorale et la détermination de l'Etat à garantir la transparence de tout son processus. Il avait affirmé que «la supervision judiciaire du processus électoral sera un véritable test de crédibilité pour notre justice et une réelle opportunité pour renforcer son rôle vital dans la consécration de la démocratie et la promotion des droits politiques dans notre pays». La cérémonie d'installation s'est déroulée en présence de nombreux invités parmi eux le corps diplomatique, des partis politiques et des organisations non gouvernementales nationales et internationales ainsi que des ministres.