Palpitant Le «clasico» Real Madrid-FC Barcelone, affiche ce soir de la 34e journée du championnat d'Espagne, sera capital pour le titre. «Je me verrais bien danser sur un capot de voiture sur la Castellana», la grande artère madrilène, a affirmé, mercredi, le président du FC Barcelone, Joan Laporta, allusion à une éventuelle victoire du Barça. Il est revenu jeudi sur ses déclarations, en se montrant plus modéré : «Je ne fêterai pas une victoire ainsi par respect pour les Madrilènes et les supporteurs du Real.» Entre-temps, le milieu de terrain du Real, Ivan Helguera, avait lâché : «Il ne faudra pas que (Laporta) se plaigne si on lui jette des pierres...» La énième rencontre entre les deux clubs sera, comme d'habitude, explosive. Avec une victoire, le Barça, 3e à sept points de la tête, pourrait revenir dans la course au titre. Mais surtout, le Real Madrid, encore convalescent après sa crise des mois de mars et avril, a absolument besoin des trois points pour tenter de gagner le seul titre qui lui permettrait de sauver sa saison. L'entraîneur Carlos Queiroz va, en outre, confirmer Ivan Helguera au milieu de terrain aux dépens de Guti, les deux jeunes Raul Bravo et Mejia occupant les deux postes en défense centrale... face à un Ronaldinho en grande forme, à l'image d'un Barça impressionnant avec une série de douze victoires et trois nuls en quinze matches. Le leader, Valence, qui espère une victoire du Barça, a tout sauf un match facile à jouer dans la «cathédrale» de San Mamés à Bilbao, où les joueurs de l'Athletic ont l'habitude de se transcender pour les grands rendez-vous. Zapatero table sur une victoire des Catalans Pour l'anecdote, le nouveau président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, supporteur déclaré du Barça, a parié avec des journalistes sur une victoire (1-2) du club catalan.