Résumé de la 15e partie - Nadia a choisi le jour de sa soutenance pour présenter Amine à ses parents. Les parents de celui-ci demandent sa main. Au retour, dans la voiture même qui les reconduit à la maison, Fatima éclate. — C'est incroyable ! Incroyable ! — Qu'est-ce qui est incroyable ? demande Ahmed, qui sait bien de quoi il s'agit. — Ces gens qui demandent comme ça la main des filles ! C'est… c'est indécent ! — Il n'y a rien d'indécent, dit Fadhéla, au contraire je trouve ce garçon et ses parents charmants ! Fatima est hors d'elle. — Quoi ! s'écrie-t-elle, vous allez accorder la main de Nadia à ce garçon ! — Cela dépend de Nadia, dit Ahmed, si ce garçon lui plaît ! — Mais c'est de la folie ! s'exclame encore Fatima, la donner à un inconnu ! Vous ne savez rien de cet homme ! — Hé bien, on se renseignera… Dans la voiture, Fatima, à la banquette arrière, est assise au milieu, entre Nadia et son fils. Elle se retourne vers Nadia. — Dis que c'est une blague, cette histoire. Mais Nadia ne répond pas, honteuse. Fatima se retourne vers son fils. — Et toi, parle, parle, pauvre idiot ! Et comme Toufik ne parle pas, elle parle, elle. — Hé bien voilà, Toufik veut épouser Nadia, il a eu tort de ne pas le déclarer plus tôt, mais je crois qu'aujourd'hui, il peut le faire ! Après tout, il est prioritaire, Nadia est sa cousine germaine ! Elle s'adresse à Ahmed et Fadhéla. — Et puis, je vous l'ai dit ! Vous vous rappelez quand je vous ait l'ai dit, hein, vous vous rappelez ? — Oui, dit Ahmed, tu en as fait allusion ! Fatima triomphe. Elle se retourne de nouveau vers Nadia. — Tu vois, Toufik est le premier, c'est ton père qui le dit. Tu ne peux refuser ton cousin ! Comme Nadia ne répond pas, Fatima la tire par la main. — Réponds, réponds, dis que tu épouses ton cousin ! — Laisse-moi tranquille ! dit la jeune fille qui éclate en larmes. Mais Fatima continue. — C'est Toufik que tu vas épouser pas un autre. — Je ne l'épouserai jamais ! dit Nadia. Si tu continues, j'ouvre la portière et je me jette sur la chaussée. Ahmed se gare aussitôt. — Va derrière, dit-il à sa femme, Nadia se mettra à côté de moi. Viens Nadia. La jeune fille obéit mais elle continues à pleurer. — Je me tuerai, dit-elle, si on me force… — Personne ne te forcera, dit Ahmed, tu épouseras qui tu voudras ! Sur la banquette arrière, Fatima fulmine. — C'est le père qui encourage la fille à faire ce qu'elle veut ! — Assez, dit Fadhéla, arrête d'importuner ma fille ! (A suivre...)