Résumé de la 20e partie - On vient demander la main de Lynda. Celle-ci a demandé à sa sœur jumelle de se cacher et de ne pas se montrer. Sabrina et ses parents sont étonnés, mais ils acceptent la proposition. Ce n'est pas gentil pour ta sœur, qui t'aime ! — Je l'aime aussi, mais je ne veux pas avoir de problèmes ! D'ailleurs, comme pour se racheter, elle va vers Sabrina, la prend dans ses bras, la caresse et l'embrasse. — N'est-ce pas que tu me comprends, petite sœur ? Tu imagines qu'on nous voie ensemble, toutes les deux ? C'est comme si tu étais ma copie ! Cela ne manquera pas d'intriguer, voire d'inquiéter le prétendant et sa mère ! — Tu as raison, dit Sabrina. — Alors, tu ne m'en veux pas ? — Pas du tout ! — Plus tard, bien sûr, je te présenterai ! — Oui, oui, ne t'inquiète pas ! «J'aurais aimé te mettre en face de Redouane maintenant, pense Lynda, mais j'ai changé d'avis : et s'il découvre mon jeu et renonce à moi ? Je préfère attendre encore quelque temps, avant de te briser, ma chère sœur !» Redouane est venu avec ses parents faire sa demande. Belkacem et Zoubida, qui ne voulaient pas au début donner leur fille à des inconnus, ne tarissent pas d'éloges. — Le père est un brave homme ! dit Belkacem. — Et la mère ? dit Zoubida, tu partagerais ta tombe avec elle, tellement elle paraît gentille et pleine de bonnes intentions ! — Et c'est une famille riche ! — Oui, dit Zoubida, notre fille vivra dans le luxe. Lynda, qui assiste à l'échange, risque, timidement. — Et Redouane, comment vous le trouvez ? — Lui ? dit Zoubida, il a tout l'air d'un brave garçon ! — Un médecin, dit Belkacem, au moins nous aurons quelqu'un qui nous introduira dans les milieux hospitaliers ! Sabrina, qui est également là, sourit. — Comme j'aurais aimé voir ces gens-là ! — Tu les verras en temps voulu, dit Lynda, ne t'impatiente pas ! — Je ne m'impatiente pas, dit Lynda. Mais au fond d'elle, elle est très touchée. Sa mère, qui s'en rend compte, la prend à part. — Ne te fâche pas contre ta sœur, c'est la peur qui l'a poussée à agir de la sorte. — Tu crois que je lui aurais fait ombrage ? demande Sabrina, au bord des larmes. — Je ne pense pas, dit Zoubida, mais peut-être que ta présence aurait choqué ces gens ! Tu sais, vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eau ! — Elle a peur qu'on me prenne pour elle et qu'on ne sache plus qui demander ? Zoubida se met à rire. — Je crois que c'est un peu cela ! — Eh bien, son mari ne me verra jamais ! (A suivre...)