Les milieux artistiques égyptiens ont appris avec une grande affliction la disparition de la diva, Warda El-Djazaïria, considérée par eux comme «une grosse pointure irremplaçable» et une «grande perte pour l'art arabe». Par ses «œuvres immortelles», Warda séduira à jamais les mélomanes, selon les déclarations des artistes rapportées par les médias locaux. Hani Chaker, qui s'est dit attristé par la disparition de Warda estime qu'il «s'agit d'une grande perte pour l'art, ses capacités vocales étant irremplaçables». Medhat Salah a, pour sa part, affirmé que «le monde arabe vient de perdre en Warda El-Djazaïria une valeur artistique inestimable». «La disparition de l'artiste Warda El-Djazaïria est une grande perte pour l'art arabe et égyptien», a estimé le musicien Ahmed Samahi. Pour l'artiste, Mohamed Tharouat, Warda a édifié, le long d'un parcours riche et diversifié, une œuvre immortelle grâce à sa collaboration avec des grands de la trempe de Riad Sembati, Mohamed Abdelaouahab et Baligh Hamdi, son ex-époux, avec lequel elle a signé de véritables chefs-d'œuvre .«Warda a été une belle chose pour nous et son évolution sous la coupe des grands lui a permis de tenir tête aux sommités de l'époque, comme Abdelhalim Hafez et Farid El Atrach», a dit pour sa part la critique Majda Kheir Allah.La présidente de l'Opéra du Caire, Ines Abdeddaem, estime que la disparition de Warda est une grande perte. «La diva nous a quittés, mais son œuvre restera éternelle», a-t-elle affirmé.