Mue Le nouveau code des Douanes tend à être en conformité avec les recommandations de l?OMC et de l?UE. «La douane algérienne est prête et disposée à s?engager dans le système des 2x8 et 3x8 pour gérer convenablement le flux des marchandises, notamment avec l'istallation du scanner qui permettra un contrôle rapide des flux», c?est ce qu?a déclaré, hier, Sid-Ali Lebib, DG de l?institution douanière qui, selon lui, «se veut un élément accompagnateur clé de l?économie algérienne». «L?opération entre dans le cadre de la promotion du rôle économique et protecteur des Douanes, comme accompagnateur de l'économie nationale», insiste-t-il. Les réformes promises que le gouvernement espère fructueuses sont en ligne droite avec les perspectives de l?adhésion de l?Algérie à l?OMC et aussi de la ratification de l?accord d?association avec l?UE. Il aura fallu donc revoir de fond en comble la valeur douanière. De l?avis du DG, «la valeur en Douanes constitue le point nodal dans le système des Douanes, car étant directement liée à la concurrence» et souligne que les droits de Douanes «constituent une part importante des recettes». Le nouveau code des Douanes, qui devra s?aligner sur les exigences de l?économie du marché, doit dicter également «l'approfondissement et la consolidation des mesures de facilitation des procédures douanières, l'ouverture de nouveaux régimes économiques, tels que les ports secs, et le contrôle a posteriori, pour libérer les ports et donner un souffle nouveau et des répercussions positives sur le plan économique». Tout en insistant sur la promotion de la qualité des Douanes judiciaires ou de police judiciaire au sein des Douanes, sur la gestion des flux des marchandises et des délais de stockage dans les ports, M. Lebib a affirmé que la chaîne portuaire «est précisément destinée à désengorger les ports». Abordant le volet de la lutte contre la corruption, le DG a appelé «à la vigilance de son administration contre ce chemin sinueux qui sert l'enrichissement illicite et rapide au détriment de l'économie et de la société». «Des pratiques malsaines frustrent le Trésor public d'une partie de ses créances et portent préjudice aux producteurs locaux», estime-t-il. M. Lebib a annoncé également la mise en place d'une commission indépendante de lutte contre le blanchiment d'argent et les transferts illicites, ce qui implique le concours de plusieurs secteurs ministériels.