Le rythme - Le mercato estival de cette année est dominé, de bout en bout, par le président de l'USMA, Ali Haddad, qui poursuit sa politique de «toujours recruter les meilleurs». Comme lors du dernier mercato estival, le patron de l'USMA, Ali Haddad, fait une entrée fracassante en mettant un bon pactole dans l'otique d'assurer les services des «meilleurs» joueurs disponibles sur le marché des transferts. Jusque-là, il a assuré officiellement les services de trois joueurs, à savoir Ahmed Gasmi (JSMB), Hamza Koudri (MCA) et Hichem Mokhtari (USMB), alors que l'attaquant malgache du WAT, Andréa Corolus aurait signé un précontrat. Mais ce n'est pas tout, puisque le patron de l'ETRHB poursuit encore les pourparlers avec d'autres joueurs susceptibles de rejoindre les rangs des Rouge et Blanc, à l'image de Azzedine Doukha (USMH), Chemsedine Nessakh (JSK), Saâd Tedjar (JSK) et Boubeker Rebbih (CRB). Il est vrai que Haddad ne ménage aucun effort et ne lésine sur aucun moyen pour assurer les meilleurs joueurs à son équipe, mais plusieurs sont ceux parmi les inconditionnels du club qui se montrent pessimistes dès maintenant, étant donné que cette même politique n'avait abouti à rien la saison écoulée, où des moyens colossaux avaient été mis en place par le président, sans pour autant parer à une fin de saison les mains vides en matière de titres. Pour eux, la meilleure chose à faire était de procéder, d'abord, par un filtrage en renvoyant ceux qui n'ont rien apporté, et revoir, ensuite, les salaires des joueurs à la baisse. Aussi, les supporters demandent à ce que le recrutement soit étudié suivant les besoins de l'équipe, pour éviter, dans ce sillage, de tomber dans les mêmes erreurs, où il y avait un surnombre dans certains compartiments, alors que dans d'autres, c'était «la pénurie de joueurs». Mais il se trouve que Haddad ne l'entend pas de cette oreille puisque, outre les actions qu'il mène actuellement où il enflamme le marché des transferts, il a déclaré lors de son dernier point de presse, la semaine passée, qu'il est contre la demande des membres du Forum des clubs professionnels (FCP), de plafonner le salaire des joueurs. Et il se trouve, aussi, que les supporters usmistes, ou une partie, ne sont pas les seuls à s'en plaindre, puisqu'il en est de même chez les présidents des autres clubs, étant donné que les salaires qu'offre Haddad rendent leur tâche de convaincre des joueurs de rempiler ou de s'engager des plus ardues, d'autant plus qu'ils estiment (les dirigeants des autres clubs), qu'ils ne peuvent offrir des sommes pareilles. C'est, on ne peut plus, la débandade au niveau des ces clubs qui peinent pour la quasi-majorité, à faire signer un joueur vu qu'il n'arrive pas à suivre le rythme imposé par le boss usmiste. La prolongation Bouazza reste… en attendant Daham En pourparlers depuis quelques jours avec son président, le milieu de terrain, Fahem Bouazza a fini par prolonger son contrat, hier, avec l'USMA, pour une saison supplémentaire. L'ancien pensionnaire de l'ESS, auteur de prestations de haute facture lors de la deuxième moitié de l'exercice écoulé, a fini par exaucer le vœu des dirigeants de son équipe, qui insistaient, coûte que coûte, pour le convaincre de rempiler, surtout qu'il était sur le point de s'engager avec la JSK. Outre Bouazza, un autre joueur est sur le point de renouveler, et il s'agit du chevronné attaquant, Noureddine Daham. Ce dernier, apprend-on, aura une entrevue dans les heures qui viennent avec le frère du président Haddad, Rebbouh, pour finaliser. La gourmandise Nessakh a exigé 200 millions par mois Se trouvant sur les tablettes de pratiquement toutes les équipes de Ligue 1, après sa décision de ne pas rempiler à la JSK, l'arrière latéral gauche, Chemseddine Nessakh, avait rendez-vous, hier en fin de journée, avec le président usmiste, Haddad, pour négocier un éventuel transfert chez les Rouge et Noir. Finalement, les deux hommes n'ont pas trouvé d'accord, puisque le joueur aurait placé, selon des indiscrétions, la barre très haut, en revendiquant un salaire mensuel de 200 millions de centimes. La piste du joueur oranais est définitivement écartée. CRB Gana dans le collimateur Les jours se suivent et se ressemblent au niveau du CRB où la direction du club n'est encore pas près d'interrompre «ses vacances» pour se mettre à la besogne en vue de préparer la saison prochaine, surtout que l'équipe aura à représenter l'Algérie en Coupe de la CAF. Jusqu'à l'heure actuelle, aucun joueur n'a été recruté, même si on annonce, par-ci, par-là, plusieurs noms entre ceux proposés ou approchés. Certains ont même négocié avec le président du conseil d'administration, Azzedine Gana, sans pour autant trouver d'accord, étant donné, nous dit-on, que la proposition de ce dernier a été loin de leurs attentes. Ce qui a fait que plusieurs d'entre eux ont fini par s'engager avec d'autres clubs, à l'image de Gasmi et Koudir, qui ont opté pour l'USMA, ou encore Hadiouche et Bellakhdar, qui ont fini par parapher des contrats avec la JSK. Pis encore, aucun des «cadres» de l'équipe n'a encore rempilé d'une manière officielle, n'étaient le capitaine Mâameri et le chevronné Ammour, qui ont donné leur accord définitif sans pour autant officialiser leurs engagements. Des éléments clés tels que Aksas, Rebbih, Slimani, Aoued ou encore Ousserir et Mekhout ne sont toujours pas arrivés à un compromis avec leur président, puisque les négociations butent toujours sur un différend financier. Certains parmi ces joueurs exigent d'abord,la régularisation de leurs arriérés avant de passer aux négociations. A l'allure où vont les choses, ces éléments risquent d'opter pour d'autres clubs, surtout que les contacts ne manquent pas à la faveur de leur prestation lors de la saison écoulée. Cela avant que ne vienne cette sortie médiatique du coach Djamel Menad, pour jeter un pavé dans la mare, pour contredire son président et dire qu'il n'a encore pas donné son accord définitif pour poursuivre son aventure à la tête de la barre technique. Entre temps, les conflits internes se poursuivent, surtout entre Gana et le président du CSA, Mohamed Belaïd. Ce dernier a annoncé sa démission ce qui mettra, on ne peut plus, le premier dans l'embarras, étant donné qu'il perdra, par là, une source de financement non négligeable, lui qui s'est servi, à moult reprises, de l'argent du CSA pour subvenir aux besoins de la SSPA. Le Chabab se dirige, donc, droit vers la dérive, et cet été s'annonce encore plus chaud que les années précédentes. PAC Zetchi renonce à Benzekri Finalement, Nour Benzekri ne sera pas le manager général de l'équipe du Paradou, bien que les négociations entre lui et le président du club, Kheireddine Zetchi, aient bien avancé au départ. C'est d'ailleurs ce dernier qui l'a fait savoir en indiquant : «Benzekri était intéressé par l'idée d'occuper le poste de manager général, mais les négociations ont achoppé sur l'aspect financier». Dès lors, le premier responsable du PAC se met à chercher une autre personne pour occuper ce poste, lui qui compte instaurer un nouveau mode de gestion «à l'anglaise». «Nous avons décidé au sein de notre club d'instaurer un nouveau mode de gestion en prévision de la saison prochaine, en installant un manager général à l'anglaise, appelé à s'occuper de tous les aspects techniques de l'équipe», dira-t-il dans ce sillage. Le futur manager, ajoutera Zetchi, aura comme mission de trouver un nouvel entraîneur et surtout s'occuper de l'opération de recrutement. Ce nouveau mode de gestion que les dirigeants du PAC comptent adopter n'est pas fortuit, dira le président. «Fini le temps où les dirigeants s'immisçaient dans le domaine technique de l'équipe. A travers ce nouveau mode, nous voulons mettre chacun à sa place et éviter les interférences des prérogatives», tout en ajoutant que l'expérience de la JSMB avec Hakim Medane a été derrière cette inspiration. Plusieurs noms sont pressentis pour occuper ce poste, mais aucun n'a été divulgué par Zetchi qui affirme qu'il sera difficile pour lui de trouver quelqu'un au profil requis. JSK : après Remache et Asselah Rial rempile pour une année Le capitaine des Canaris, Ali Rial, a rempilé hier pour une année à la JSK à l'issue d'une rencontre avec le président Hannachi à Dely Ibrahim. L'enfant de Zemmouri a ainsi emboîté le pas à Remache et Asselah qui se sont réengagés pour une saison avec les Canaris. Concernant le chapitre recrutement, la direction kabyle, qui a enregistré six arrivées, à savoir Mekkaoui, Messaâdia, Hadiouche, Maroci, Bouaïcha et Bencherifa, seraient sur le point de conclure avec d'autres joueurs, à l'image de Belakhdar du MC El-Eulma, qui devait prendre une décision aujourd'hui.