Satisfaction - L'artiste syrien s'est dit «heureux» de chanter en Algérie qualifiant sa participation au Festival arabe de Djemila de «station importante» dans son parcours artistique. Le chanteur syrien Habib Wafik, à l'affiche de la 3e soirée du Festival arabe de Djemila a ravivé le souvenir de la diva de la chanson arabe Warda El-Djazaïra en reprenant sa célèbre chanson ‘Fi youm oua lila'. Cette évocation a suscité l'exaltation du public qui a accompagné l'artiste dans l'interprétation de ce tube en reprenant en chœur le refrain de cette romance, voire tout un couplet repris par des spectateurs enthousiastes. Wafik qui se produit pour la première fois en Algérie, a enchaîné par ses succès ‘Talabni almout', ‘Sbayaâ', ‘Liki liki' et ‘Allah Aliki' avant de reprendre la fameuse chanson raï ‘Abdelkader ya Boualam'. La rythmique debka syrienne exécutée par l'artiste et les membres de sa troupe n'a pas laissé insensibles les spectateurs y compris les enfants qui ont, dans la soirée de samedi, longuement dansé sur ces airs harmonieux puisés du folklore populaire oriental. Au terme de son concert, l'artiste syrien s'est dit «heureux» de chanter en Algérie qualifiant sa participation au festival arabe de Djemila de «station importante» dans son parcours artistique. Wafik a annoncé également une imminente tournée artistique à Constantine et Alger. Après un court sketch des deux humoristes Bekhta et Atika Tobal, le chanteur Tayeb Ibrahim a ouvert la seconde partie de cette troisième soirée en exécutant de belles pièces du répertoire populaire kabyle dont la célèbre ‘Vava inouva' du talentueux Idir. La chanson populaire algéroise était également présente à cette soirée avec l'artiste à la voix douce Hassiba Raouf qui a chanté ‘Goulou Lechehlet laayani', ‘Ma hadrouch batal alik ennass' et ‘Sal ala zine'. Cheb Didine et Massinissa ont prolongé le spectacle jusqu'à 2h du matin. La soirée d'hier du festival devait inviter le public à découvrir le spectacle «Amour et paix» de la troupe Imzad ainsi que l'artiste mauritanienne Maâlouma Bent El-Meddah.