La cinémathèque de Tizi Ouzou a été ouverte, hier, au public. Cette structure, d'une capacité de 250 places, située dans la Haute ville, occupe les locaux de l'ancien cinéma Le Mondial fermé depuis plus de 10 ans. Des travaux de réhabilitation d'un coût de 210 millions de dinars ont été engagés par le ministère de la Culture dans le cadre de son programme de restauration d'une centaine de salles de cinéma à travers le territoire national. La projection du film documentaire Fidaï de Damien Ounouri a marqué la réouverture de cet espace cinématographique, qui coïncide avec la commémoration des événements du 17 Octobre 1961. Aujourd'hui, des projections se dérouleront, et ce, à raison de deux séances par jour à 14 heures et à 16 heures. S'agissant de la tarification, elle est de 70 DA et de 50 DA pour les étudiants. «Cette salle sera dédiée exclusivement au septième art, il n'y aura pas de projections vidéo, mais des films d'auteurs», a affirmé Lyes Semiane, directeur du Centre algérien de la cinématographie Ce même responsable a rappelé que «le rôle de cette structure sera de promouvoir le cinéma national et étranger par la projection de films d'auteurs et la préservation des copies de films». Par ailleurs, il a indiqué que des ateliers de formation et des masters classes seront organisés au niveau de la cinémathèque de Tizi Ouzou à l'occasion des événements cinématographiques internationaux qu'abritera le pays. «Même si ces événements se déroulent à Alger, nous les déplacerons par la suite vers Tizi Ouzou avec les délégations étrangères (réalisateurs et acteurs)», a-t-il ajouté.