L'association des réalisateurs indépendants, A nous les écrans, organise, avec le soutien du ministère de la Culture et en partenariat avec le Centre algérien de la cinématographie et l'Office national des droits d'auteur (ONDA), la troisième édition des Journées cinématographiques d'Alger (JCA). 40 productions, dont quatre longs métrages, 15 documentaires et 21 courts métrages, de France, du Maroc, de Tunisie, d'Egypte, du Liban, du Qatar, de Suisse, d'Allemagne, d'Espagne, du Canada, de Chine et des Etats-Unis, seront projetées, du 14 au 19 octobre, à la Cinémathèque, rue Larbi Ben M'hidi, à Alger. L'ouverture de ces journées sera, comme d'habitude, algérienne, avec le dernier film de Rachid Bouchareb, Just like a woman, avec Sienna Mille, Sayed Badreya, Roshdy Zem et notre actrice nationale, Chafia Boudraâ, qui joue pour la première fois dans un film américain. Pour l'organisation de cette manifestation, les JCA ont bénéficié du soutien de l'ONDA, qui a toujours été aux côtés des cinéastes et des artistes dans les manifestations cinématographiques et audiovisuelles. Plusieurs conférences sont prévues durant ces journées, sur des thèmes divers et importants, tels que «Les Femmes et la caméra», avec l'intervention des réalisatrices algériennes, Nadia Zouaoui, Souheila Battou, Mounia Meddour, Fatima Sissani, Yamina Chouikh, et la réalisatrice espagnole, Paola Palacios. La réalisatrice, Nadia Zouaoui, présentera, en soirée et en avant-première, son documentaire Post /11, qui revient sur la situation des musulmans aux Etats-Unis, dix ans après les attaques du 11 septembre 2001. Les JCA seront, le 17 octobre, au rendez-vous avec l'histoire, avec le débat sur le cinéma et la guerre de Libération, avec pour invité le scénariste, Azzedine Mihoubi, le critique, Mohamed Bensalah, et le réalisateur, Saïd Ould Khelifa. Le tout sous la direction d'Ahmed Bedjaoui, principal modérateur des conférences lors des Journées cinématographiques d'Alger. La soirée du 17 octobre sera clotûrée par la présentation, en avant-première, en Algérie, du documentaire fiction, Fidaï, réalisé par le réalisateur franco-algérien, Damien Ounouri. Le film sera suivi d'un débat, avec le héros du film, Mohamed El Hadi Benadouda, un ancien moudjahid au sein de la Fédération de France du FLN. La Révolution arabe sera également débattue lors de ces JCA le 16 octobre, sous le thème «Le cinéma arabe après la Révolution», avec des intervenants prestigieux, comme la critique égyptienne, Nematallah Hussein Hassan et la critique syrienne, Lama Tayara. Le débat se poursuivra le 17 octobre, dans l'après-midi, avec la projection de deux documentaires tunisiens sur la Révolution du jasmin et deux documentaires, l'un égyptien et l'autre algérien sur la Révolution à la place Tahrir. Les projections seront suivies d'un débat avec les réalisateurs tunisiens, Karim Yaâkoubi et Rafik Omrani, les réalisateurs égyptiens, Ahmed et Ramadan Salah et la réalisatrice algérienne, Souheila Battou. Selon la tradition des JCA, une compétition nationale pour le court métrage est programmée et plus de 12 films de grande facture sont inscrits. On verra la participation de jeunes réalisateurs locaux, mais aussi des réalisateurs algériens venus de Suisse, de France et pour la première fois, des Etats-Unis. Le jury international des JCA sera présidé par le cinéaste et scénariste, Saïd Ould Khelifa. Il sera secondé dans sa mission par la réalisatrice suisse, Halima Ouardiri, par le réalisateur syrien, Raymond Boutros, le critique égyptien, Sherif Awad, le producteur et réalisateur marocain, Mohamed Belhaj, le réalisateur palestinien, Ashraf Almashharwi et enfin l'intellectuel, critique et comédien, Youcef Saiah. Le jury jugera les films algériens et étrangers et les textes du concours national du scénario. Les prix seront décernés lors de la clôture des JCA, vendredi 19 octobre 2012, au même titre que les vainqueurs du concours national du scénario, lancé en mai dernier. Avec cette 3e édition des Journées cinématographiques d'Alger (JCA), dont le programme sera riche d'invités, de conférences, d'échanges, l'association A nous les écrans espère apporter une animation cinématographique particulière dans la capitale, en créant un carrefour perpétuel de rencontres et de débats entre les cinémas du Maghreb, d'Orient et d'Amérique. Association A nous les écrans.101, boulevard Krim Belkacem-Alger Tél / Fax : 021 74 36 08 www.jcalger.com / www.anouslesecrans.com