Résumé de la 8e partie - De retour à la maison, on constate que la valise qui contenait les bijoux empruntés est vide. Nawal, chargée de la garder, a quitté un court instant la chambre où étaient les bagages de la mariée. Il reste encore l'espoir que Djahida a pris les bijoux avant de partir. Yamina et son mari Slimane s'accrochent à cet espoir mais Nawal, elle, sait que sa sœur n'est pas revenue dans la petite pièce où elle se changeait. — Qu'est-ce qu'on fait ? demande Slimane. — On va à l'hôtel où se trouve Djahida, dit Yamina. — Tu vas déranger les époux ! s'exclame Slimane. On appelle les trois garçons de la famille, Mohammed, Amine et Salah, et on les met au courant de la situation. — Il faut aller à l'hôtel, dit Mohammed. Le jeune homme téléphone aussitôt à un ami qui vient les chercher en voiture. — Bouh ! Quelle honte : pleure Yamina. A l'hôtel, ils ont du mal à convaincre le réceptionniste d'appeler les jeunes mariés. — Je veux juste parler avec ma fille, dit Yamina. Quelques instants après, Djahida, effrayée, arrive. — Les bijoux, lui dit Yamina, est-ce que tu les as pris ! — Non, dit la jeune femme. — Alors, ils ont disparu ! s'écrie Yamina, qui s'arrache les joues. Djahida s'évanouit. Tandis que son père tente de la ranimer, Yamina demande à l'ami de son fils de la conduire chez les parents du marié. Auparavant, elle passe chez elle pour prendre Nawal. Chez le marié, on est surpris de voir débarquer la belle-mère et la belle-fille. — Il est arrivé quelque chose ? demande la mère du marié inquiète. — Oui, dit Yamina, on a volé ma fille ! Et elle raconte en quelques mots l'histoire. — Ma fille a demandé à une de vos parentes, une certaine Yasmine, de rester dans la pièce où se changeait la mariée ! — C'est ma petite-fille, dit la femme. Elle dort, je la réveille tout de suite. Yasmine arrive, les yeux gonflés de sommeil. — Je l'ai laissée dans la chambre, dit Nawal en pleurant, mais je l'ai vue dans la salle ! — J'ai tiré la porte, dit la jeune fille, il n'y avait personne dans les alentours ! — Tu n'aurais pas dû ! hurle Yamina. — Hé, dit la mère du marié, c'est la faute de ta fille, ma petite-fille n'était pas censée garder les affaires de la mariée ! — Et qui me dit que ce n'est pas un coup monté ! dit Yamina, rouge de colère. — Quoi, tu nous accuses de vol ! Jamais ta fille ne restera chez moi ! Yamina, en colère rentre chez elle. Le lendemain, Kamal, le marié, lui ramène sa fille : c'est la rupture... Et l'acte de mariage n'a même pas été établi... Mais il y a pire : les bijoux empruntés à rembourser, parce que les propriétaires ont porté plainte. La famille de Djahida a également porté plainte contre le marié et sa famille ! Quatre années après les faits, l'affaire est toujours en justice...