Résumé de la 6e partie n Le jour de son mariage, parée de tous ses bijoux, Djahida a beaucoup de succès. Elle est fière de provoquer ainsi l'admiration. L'après-midi est bien avancée et Djahida, dans la petite chambre où elle se change, va revêtir sa dernière toilette, la robe blanche avec laquelle elle ira à l'hôtel. — Tu prendras des photos avec ton mari ? demande Nawal. — Oui, dit Djahida, viens te photographier avec nous ! — Dis à maman d'envoyer quelqu'un garder les valises. Djahida a enlevé tous les bijoux en or pour mettre une parure de perles blanches, également empruntée. Puis elle sort, laissant Nawal avec les bijoux. La jeune fille ne tient pas en place : sa mère ne lui envoie pas quelqu'un pour la remplacer ! elle va rater la photo avec sa sœur et son beau-frère ! Elle voit passer une jeune fille de la famille du marié, qu'elle connaît. — Yasmine, s'il te plaît, viens ! La jeune fille approche. — J'ai envie de prendre une photo avec ma sœur, tu veux bien garder un moment les affaires de la mariée ? — Bien sûr, mais ne tarde pas, moi aussi, j'ai envie de voir la mariée partir ! Nawal court dans la salle. Sa mère pousse un cri en la voyant. — Nawal ! Qu'as-tu fait ? — C'est pour prendre une photo avec Djahida ! — Et les affaires de ta sœur ? — J'ai laissé Yasmine à ma place ! Elle monte sur la tribune et se glisse entre les mariés pour la photo. C'est alors qu'elle aperçoit Yasmine dans la salle. Elle se précipite aussitôt vers elle et la tire par la manche. —Tu m'as trahie ! — Mais non, dit Yasmine, il n'y a personne, tout le monde est là ! Sans répondre, Nawal court vers la petite chambre. En effet, il n'y a personne. «Ouf, dit-elle, il ne s'est rien passé, ma mère n'en saura rien !» Elle a bien envie d'aller voir sa sœur partir, mais cette fois-ci, elle n'ose pas bouger du réduit. Quelques instants après,Yamina arrive. — ?a va ? demande-t-elle, cette Yasmine a bien gardé la chambre pendant ton absence ? — Oui, tout s'est bien passé ! — Alors, réunis les valises de ta sœur, on part ! — Déjà ? — Oui, la fête est finie... Du moins pour aujourd'hui, demain, c'est sbah' laâroussa, le matin de la mariée. Nous passerons la journée chez ta sœur... — Au moins je n'aurais pas à garder les affaires de Djahida dit Nawal. Les garçons viennent prendre les valises. — La valise de l'or, garde-la avec toi, dit Yamina. — Je la garderai jusqu'au bout, dit la jeune fille. (à suivre...)