Résumé de la 11e partie - Tal informe Zoé que Cœur sacré a disparu... A ce moment-là, elle tendit à Tal et Crobe sa peluche. Ils la regardèrent surpris. Ils avaient largement passé l'âge de jouer avec un nounours. Cette image d'eux en train de bercer le petit ourson me fit sourire. — Non garde ton nounours, je sais que c'est ton ami dit Tal en le repoussant doucement. — Ce n'est pas ça, prenez-le, fit Zoé. — Prendre quoi dit Tal — Bah le Cœur sacré, c'est moi qui l'ai. — Mais il n'y a rien, fit Tal en montrant le ventre vide du nounours, à Zoé. — Il était là pourtant, je l'avais près de moi, je suis désolée, dit Zoé en commençant à pleurer. — Ecoute Zoé, ce ne peut pas être toi qui as dérobé le cœur mais tu nous expliqueras peut-être ça plus tard. Nous allons le retrouver ne pleure pas, en attendant il faut te reposer d'accord ? — D'accord mais pardonnez-lui, il ne voulait que mon bien, j'en suis sûre. — Oui, j'en suis sûr aussi, dis-je enfin, essaie de dormir un peu, tout va s'arranger. — Que faites-vous ici ? Ordonna une voix grave sur un ton autoritaire On sursauta tous et là, devant nous, se tenait le corbeau. Ce qui me frappa chez lui, ce sont ses ongles crochus, son bec crochu même son regard semblait crochu lui aussi tant ses yeux noirs nous scrutaient. C'était un grand corbeau, sans âge, son plumage brillant était noir avec des reflets bleus. Il avait un immense charisme, je comprenais maintenant en le voyant, la crainte mais aussi le respect qu'il inspirait. Ce qui me surprit tout d'un coup, c'est son parfum. Oui, c'était bien lui qui sentait cette odeur de fraise. — Nous recherchons le Cœur sacré, dis-je en le regardant dans les yeux, mais vous devez avoir une petite idée de l'endroit où il se trouve, n'est-ce pas monsieur ? — Je suis monsieur Corvus, le surveillant en chef de cet hôpital. — Il n'est plus dans le ventre de mon nounours dit Zoé alarmée — Comment ? Mais qui a bien pu faire ça ? s'exclama le corbeau — En fait, vous êtes le voleur volé Monsieur Corvus — J'avoue d'accord, je l'ai fait uniquement dans l'intérêt de ma nièce, pour qu'elle puisse l'emmener avec elle en Afrique. Je sais que c'est très mal ce que j'ai fait, nous devons le retrouver. — Pas pour Zoé monsieur Corvus, je suis désolé Zoé dis-je en me retournant vers la petite fille, tu ne peux pas le garder pour toi seule. — Je sais mais j'en avais assez d'avoir mal, de ne pas dormir, le temps est long pour moi qui ne fais rien d'autre que d'être malade. Ce n'est pas bien de l'avoir gardé près de moi mais comprenez-moi, je voulais juste faire comme vous tous, je voulais rêver. — Arrête Zoé, ce n'est pas toi la coupable c'est moi. (A suivre...)