En 2010, l'Afrique du Sud a admirablement organisé le premier Mondial sur le continent africain. Cet événement a eu un effet très positif sur les infrastructures en général du pays. De ce fait, l'Afrique du Sud n'a eu aucune peine à se substituer à la dernière minute au désistement de la Libye, qui était l'organisatrice avant son retrait suite à la guerre civile qui a ébranlé ce pays en 2012. Si pour d'autres pays, l'organisation du Coupe d'Afrique des nations est encombrante, l'Afrique du Sud qui a, certes, d'autres priorités, notamment sur le plan social, le dernier Mondial a sauvé la mise. Après la décision de retirer la CAN à la Libye, l'Afrique du Sud était le seul pays du continent capable d'organiser le tournoi. La raison est simple. Le pays n'aura aucune peine à offrir les infrastructures nécessaires pour l'organisation d'un tel événement. La CAN se jouera dans cinq des dix stades rénovés ou construits pour le Mondial. Il s'agit de Rustenburg, Johannesburg, Port-Elizabeth, Durban, Nelspruit. Le pays n'a pas eu grand-chose à faire. En plus, l'Afrique du Sud a acquis une énorme expérience dans le domaine de l'organisation de tels événements. Toutefois, il faut savoir que tout n'est pas rose. Certains choix ont donné lieu à de longues négociations, notamment concernant l'engouement populaire, jugé faible par rapport au Mondial d'où le refus de la ville de Cape Town d'accueillir un des quatre groupes de cette compétition. Même à propos du magnifique stade Soccer City de Johannesburg où il y a eu de rudes négociations pour pouvoir trouver un compromis qui consiste à accueillir la journée d'ouverture et la finale.