C'était leur rêve : obtenir un véhicule utilitaire dans le cadre du dispositif de l'Ansej. Ils ont dû vite déchanter : de graves défauts de fabrication ont été décelés dans les fourgons. Résultat des courses : les véhicules immobilisés, les jeunes promoteurs toujours au chômage avec obligation de rembourser à la banque les échéances du crédit. «La fédération a reçu des centaines de réclamations de jeunes promoteurs ayant bénéficié du dispositif d'aide à l'emploi (Ansej, Cnac...) et qui sont en panne depuis plus de six mois, voire une année, à cause d'un défaut de fabrication sur les véhicules utilitaires de marque Renault.» Les plaintes concernent les véhicules Master année 2012 dont environ 10 000 ont été commercialisés la même année, «avec un défaut dans les systèmes d'embrayage et de freinage et sur les pneus, selon le rapport des experts», a-t-il signalé. La FAC a lancé un appel pressant en direction du représentant du groupe en Algérie pour la réparation de ces véhicules, l'indemnisation des propriétaires et la mise à leur disposition des pièces de rechange, conformément à la réglementation régissant l'activité des concessionnaires automobiles en Algérie. Pour cela, la FAC a plaidé pour la réalisation d'un centre de crash-test afin de s'assurer de la conformité des véhicules importés aux normes de sécurité internationales. Par ailleurs, la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) dénonce l'augmentation des tarifs du transport collectif des voyageurs et des taxis qu'elle considère «non réglementaire». Elle a estimé que «les derniers ajustements sont en violation de la loi. La note ministérielle a été appliquée sur le terrain au début du mois de janvier sans concertation avec les parties concernées, notamment la FCA». La FCA rejette en bloc cette hausse des prix appliquée «anarchiquement», après un long combat et une pression syndicale contre le décret de la tarification maintenu depuis 1996. De ce fait, cette association demande «l'annulation pure et simple de la circulaire ministérielle». «Nous avons adressé, le 29 janvier dernier, une correspondance au ministère de tutelle, au Premier ministre et au Conseil national de la concurrence pour demander l'annulation de cette décision, mais aussi de protéger les droits du consommateur et la préservation de son pouvoir d'achat, sans résultat.» Il aurait été plus judicieux pour les pouvoirs publics «de soutenir les transporteurs en procédant à une réduction des taxes, voire les charges fiscales ou parafiscales ou l'octroi d'aides pour l'achat de véhicules neufs», a préconisé l'intervenant. La FAC, qui dénonce l'anarchie qui gangrène le secteur du transport public, estime que «le taux d'augmentation des prix a dépassé tout entendement, soit une hausse des prix de 100 % au lieu de 40 % pour certains transporteurs, qui osent, sans scrupules, enfreindre la réglementation mise en application tout récemment. Enfin la Fédération plaide pour la révision de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de large consommation à travers sa réduction de 17 % à 7 %, dans le cadre de la lutte contre l'érosion du pouvoir d'achat.