Un Africain, un Italien ou peut-être même un Canadien : les bookmakers parient déjà sur le nom du successeur de Benoît XVI, qui a annoncé hier lundi qu'il démissionnerait le 28 février prochain. Parmi la liste de noms qui circule : le cardinal nigérian Francis Arinze, suivi du Ghanéen Peter Turkson et du Canadien Marc Ouellet. Grand favori de tous les bookmakers, Francis Arinze avait déjà été envisagé comme « papabile », successeur potentiel de Jean-Paul II, au Conclave qui avait élu Benoît XVI le 19 avril 2005. La démission du pape Benoît XVI vient clore huit années d'un pontificat rythmé par les scandales... L'affaire des prêtres accusés d'abus sexuels sur des mineurs au cours des dernières décennies a été la plus grave, d'autant qu'il avait longtemps été chargé au Vatican de la discipline du clergé avant de devenir pape. En 2012, il est cette fois confronté au scandale de fuites de documents confidentiels au sein du Vatican. Surnommée «Vatileaks», cette affaire révèle les profondes rivalités au sein du Vatican. Pour Frédéric sociologue et historien «le scandale Vatileaks est la cause principale de la démission de Benoît XVI. Il n'est plus en état de gérer ces querelles violentes, même si l'affaire est juridiquement terminée».
