Doléances- Les présidents des clubs des Ligues 1 et 2, regroupés sous l'égide du FCP, comptent solliciter le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi. Selon eux, une réunion d'urgence et dans les plus brefs délais s'impose afin d'étudier la situation qui prévaut au sein du football national. Dans cette perspective, le forum compte tenir dans les prochains jours une nouvelle réunion afin de négocier cette hypothèse, ainsi que de se mettre d'accord sur l'établissement d'un rapport détaillé sur l'expérience professionnelle en Algérie afin de le soumettre au ministre de tutelle. Il faut dire qu'avant même que le rapport en question soit rédigé, les présidents en question dressent un tableau sombre de la situation que traversent les clubs professionnels en Algérie, au nombre de 32, rappelle-t-on, et qui sont divisés sur les championnats des deux ligues. Ils affirment qu'ils n'ont pas besoin de préciser que les choses n'évoluent pas de la manière souhaitée pour la réussite de l'expérience professionnelle en Algérie. Cela étant donné que mis à part un ou deux clubs, les autres sont en train de faire face à des obstacles énormes qui les empêchent de se transformer en véritables clubs professionnels. Et pour cause, le ministère de la Jeunesse et des Sports tarde toujours à mettre en application les mesures d'accompagnement décidées par l'Etat. Après presque trois ans du lancement du professionnalisme en Algérie, les clubs ne voient toujours rien venir, comme ces assiettes de terrain sur lesquelles les clubs devraient construire leurs centres de formation, mais qui ne leur sont toujours pas attribuées. Et pourtant, l'ancien ministre de la tutelle, Yahia Guidoum, avait offert aux clubs de la capitale par exemple des décisions d'attribution, mais depuis aucun autre pas n'a été fait pour la concrétisation desdites décisions. Face à cette situation, les présidents des clubs professionnels n'écartent pas l'idée de tout revoir, vu que leurs clubs ne parviennent pas à faire face aux exigences du professionnalisme. Selon eux, il est temps de marquer un temps d'arrêt pour évaluer cette expérience. «S'il faut tout revoir, on le fera car on ne peut plus faire face aux exigences de ce système», nous dit-on. Des clubs qui, faut-il le rappeler, se retrouvent même menacés d'être poursuivis en justice par les impôts et la Cnas. Même l'ouverture du capital social de plusieurs SSPA n'a pas suscité l'engouement des investisseurs. A vrai dire, les choses risquent de passer la vitesse supérieure dans les tout prochains jours. JSS Dernière saison de Beldjilali en Algérie ? A en croire les propos du président de la JSS, Mohamed Zerouati, le meneur de jeu de son équipe, Kadour Beldjilali, pourrait bien passer ses derniers jours dans le championnat algérien. Le président des Sudistes affirment que son joueur est convoité par trois clubs étrangers : de France, de Turquie ainsi que du Qatar, sans pour autant dévoiler l'identité de ces équipes. Dans une déclaration reprise, hier, par l'APS, le responsable en question dira : «Nous avons reçu, à la direction de notre club, trois invitations au profit de Beldjilali, provenant d'un club français, d'un autre turc et d'un troisième qatari. Nous allons engager des négociations avec les clubs en question avant de trancher». Et d'ajouter : «A son âge (24 ans), le moment est propice pour Beldjilali d'embrasser une carrière professionnelle. Ce serait une expérience bénéfique pour lui et pour le football algérien, car ma foi, il a les critères pour être sélectionné à l'avenir. Nous allons tout faire pour concrétiser sa volonté, mais tout cela sans porter préjudice au club et au joueur en même temps». Le joueur en question, qui en est à sa deuxième saison avec la JSS, était parmi les éléments les plus convoités de ces deux dernières années sur le marché des transferts algériens. Cela à la faveur de ses prestations qui ont fait de lui l'un des meilleurs éléments, si ce n'est le meilleur, de son équipe.