Passé - L'histoire du Mouloudia d'Alger a toujours été particulière, de par la spécificité de ce club. De tout temps, il y a eu toujours des événements qui l'ont marqué. Depuis longtemps, les Mouloudéens subissent les soubresauts de leur histoire et ceux de leurs dirigeants. Ainsi, sur les trois relégations qu'a connues le Doyen depuis l'indépendance, une seulement a été conclue sur le terrain, celle de la saison 1984-1985. La première, intervenue en 1966, a été sur une décision ... ministérielle suite aux incidents qui ont eu lieu lors du match du MCA contre le MC Oran (2 à 1), au stade du 20-Août-1955 (ex-Ruisseau) le 1er janvier de cette année, la veille de l'Aïd el-fitr. La bataille rangée qui s'est déclarée à la fin de la partie a été tellement violente que plusieurs blessés ont été transportés à l'hôpital. les instances du football de l'époque ont été amenées à frapper fort : rétrogradation du club en division inférieure et radiation à vie, par le ministre de la Jeunesse de l'époque, Sadek Batel, de quatre joueurs, en l'occurrence les internationaux Zerga et Metrah, Maârouf et Sennane. Un coup dur dont ne se relèvera le club que trois saisons après, suite à son retour parmi l'élite lors de l'exercice 1967/1968. La seconde «descente aux enfers» fut signée Mohamed Messaoudi, le docteur-président, qui a hérité des rênes du club quelques mois seulement après la reprise du club par l'association El-Mouloudia suite à un protocole d'accord de rétrocession avec la Sonatrach. Menacé sérieusement de relégation, le MCA se déplace à Batna pour affronter le CAB dans un match couperet puisque le club des Aurès est, lui aussi, dans de beaux draps. Alors que le score est toujours vierge, l'arbitre de la rencontre siffle un penalty en faveur des locaux dans les toutes dernières minutes. Se sentant floués, les Mouloudéens vont longtemps contester ce penalty, avant que le Dr Messaoudi n'exige de ses troupes de quitter le terrain. Le MCA perdra évidemment ce match, suite à son attitude, mais se verra défalquer un point qui pèsera lourd dans le décompte final. En effet, malgré une victoire face au RC Kouba, c'est le Mouloudia qui est rétrogradé à cause de la décision d'un homme qui ignorait les règlements et qui pensait être plus fort, appelant même les supporters à envahir la rue ! Ces derniers ne tomberont pas dans le piège, mais feront longtemps pression sur les instances du football en cet été 2002, en vain. Le Doyen fait, encore une fois, les frais d'une bêtise humaine commise par une personne. Ce remake est vécu, mais avec un autre scénario, avec les sanctions à l'encontre de Menad, Babouche et Chaouchi, à cause d'un autre dirigeant qui a mal calculé son coup, Omar Ghrib.