Une vérité que l'on ne doit pas cacher comme on tente de cacher le soleil ave amis. Le Mouloudia d'Alger, par le truchement des nageurs en eaux troubles et parce qu'un arbitre, absent des stades pendant quatre mois, appelé pour la circonstance pour officier un match décisif en fin de saison, se trouve en nationale II. Qu'est-ce qu'il y a de si grave? Il est clair que dans notre pays, tout est possible quand il s'agit de donner des leçons de courage et de bravoure à ceux qui ont pensé le contraire. Et comme par hasard, c'est le MCA qui doit en payer les frais cette fois, car il s'agit du club le plus populaire et le plus médiatisé chez nous? N'est-ce pas le bon alibi pour sauver toute une saison où l'indiscipline sur les terrains, et à travers les déclarations, a fait des siennes. En fait, ces gens, en appliquant admirablement les règlements et les clauses dans le cas du MCA, ont montré énormément de lacunes et de mauvaise gestion, cette année footbalistique où on aura tout hormis la logique des choses. Le MCA n'est pas le premier à avoir transgressé la loi et l'éthique. Les dirigeants, les joueurs, à leur tête le président, ont, par excès de naïveté, péché au moment où il fallait qu'ils usent d'autres atouts pour espérer se maintenir en Division I. Le doyen rétrograde par la faute des personnes mal intentionnées qui, depuis longtemps, ont préparé sa chute, car elles excellent dans la magouille à la recherche d'une certaine crédibilité perdue depuis longtemps. Depuis son dernier sacre, le doyen n'a plus retrouvé sa vitesse de croisière et ne cesse de s'enfoncer dans les profondeurs du tableau évitant de justesse la relégation deux saisons de suite. Mais ce qui devait arriver, arriva cette saison, consécutivement à la décision de la Ligue nationale de football de lui défalquer un point conformément à l'article 41 des règlements généraux de la FAF à la suite de son retrait du terrain lors de la 29e journée. Depuis quatre années, le doyen a toujours limité ses ambitions en l'assurance de son maintien parmi l'élite et n'a que rarement affiché ses prétentions à monter une équipe digne de son rang. C'est malheureux, mais c'est la vérité. Une vérité que l'on ne doit pas cacher comme on tente de cacher le soleil ave amis. En effet, ces dernières saisons le doyen s'est confiné dans la position de petit club sans âme, n'ambitionnant que de sauver sa peau d'une relégation qui l'a trop guetté. Comment et pourquoi le doyen est arrivé à ce stade de vieillissement? Les raisons sont bigarrées et alambiquées. L'une d'elles n'est autre que la bataille qui ronge la maison Mouloudia pour une question de leadership. En effet, plusieurs clans ont exposé leurs différences et leurs querelles dans les cafés et les places publiques. L'autre raison réside dans l'instabilité qui a caractérisé le staff technique. Le doyen est en Nationale II, et après? Ce n'est certainement pas la mort du MCA, car il est immortel, mais ne doit sa descente qu'à un entourage malsain où il y a beaucoup à faire, cela il faut l'avouer. Le doyen est en Nationale II, cela est, à présent, une vérité qu'il ne faut pas nier, car le mieux à faire pour les Mouloudéens est de retrousser les manches et commencer à travailler. Les fidèles, voire les amoureux du MCA, ne doivent, en aucun cas, baisser les bras, bien au contraire, ils doivent se serrer les coudes pour le porter le plus haut possible afin qu'il ne retombe plus. La conférence de presse que doit donner le président au siège du club sera la meilleure occasion pour lever le voile sur les véritables détracteurs