Assurance - Le ministre a affirmé qu'il n'y avait «aucun risque sécuritaire en milieu urbain», assurant que toutes les précautions étaient prises pour prévenir ce genre de risque. «La sécurité durant le mois de ramadan n'exige pas de mesures exceptionnelles, mais un renforcement des effectifs pour assurer la sécurité lors de ce mois marqué par une vie nocturne plus animée que les autres mois de l'année», a indiqué dans son intervention M. Ould Kablia. Dans le même contexte, le ministre a assuré qu'il n'y avait «aucun risque sécuritaire en milieu urbain», assurant que toutes les précautions étaient prises pour prévenir ce genre de risque. «Le risque zéro n'existe pas, mais toutes les précautions sont prises à travers notamment un travail très important en amont (renseignement, surveillance et autres moyens techniques)», a affirmé aussi M. Ould Kablia. Par ailleurs, le ministre a déploré les actes de violence «inhabituels» enregistrés dans certains milieux urbains et commis par des jeunes «qui s'adonnent à la drogue et à certains psychotropes». En réponse à une question sur la réaction des services de l'ordre face aux protestations de certaines catégories professionnelles, M. Ould Kablia a rappelé que les services de l'ordre «sont là pour prévenir, contenir et, pourquoi pas, réprimer dans les limites de la loi, lorsque les circonstance l'exigent. Personnellement, je trouve que s'il y a excès, il provient des manifestants et la plupart des blessés recensés lors des protestations, sont des éléments de la police. Daho Ould Kablia a également plaidé pour un durcissement des sanctions prévues dans le code pénal, en vue d'une lutte plus efficace contre le phénomène de la contrebande, notamment aux frontières. «Il faut, éventuellement, apporter des amendements à notre code pénal pour durcir les sanctions contre les contrebandiers, afin de les dissuader de s'adonner à ce genre d'activité illicite, mais lucrative. Beaucoup de personnes sont arrêtées mais les sanctions ne suivent pas. Il ne reste que les mesures répressives pour les dissuader de recourir à ce genre d'activité», a-t-il estimé. A titre d'exemple, M. Ould Kablia a indiqué que les frontières algéro-marocaines, qui s'étendent sur plus de 700 km, et en dépit de toutes les mesures prises par les autorités algériennes, connaissent une activité de contrebande du carburant vers le Maroc et l'introduction de la drogue vers l'Algérie. A propos de la situation sécuritaire prévalant dans certains pays voisins, le ministre a réaffirmé la position de l'Algérie qui refuse de s'immiscer dans les affaires internes des pays. «L'Algérie se contente de protéger ses frontières et toutes les mesures sont prises à cet effet», a ajouté M. Ould Kablia, assurant qu'aucun terroriste n'est rentré ou a transité par les frontières algériennes et que toute tentative d'infiltration était vite déjouée. «L'épisode de Tiguentourine ne va plus se reproduire», a-t-il affirmé.