Barre technique - L'entraîneur du MAS de Fès, Azzedine Aït Djoudi, à de fortes chances de signer son retour à la barre technique des Canaris la saison prochaine. C'est du moins les échos qui nous sont parvenus de l'entourage du club kabyle qui font état d'un contact entre la direction du club et le coach Aït Djoudi, par le biais d'un émissaire du président Hannachi, un dirigeant et ancien joueur influent, qui serait chargé de prendre attache avec l'ancien sélectionneur de l'équipe nationale olympique et de le convaincre à reprendre de service. Auteur d'une excellente saison avec son club, le MAS de Fès, qui s'est offert la troisième place dans le championnat de la division 1 marocaine, cela lui a valu d'être courtisé par le Raja de Casablanca. Aït Djoudi, en vacances depuis quelques jours à Tizi Ouzou, a été ajouté dans la liste de Hannachi pour succéder à Sandjak. C'est du moins ce qui se dit ici et la dans la ville des Genêts. Nombreux sont les supporters qui seraient favorables au retour d'un des enfants du club qui a eu à driver l'équipe à maintes reprises. Des passages qui ont été ponctués par de bons résultats avec à la clé un titre de champion d'Algérie et une finale en Coupe. Aït-Djoudi qui n'est plus à présenter pour ses compétences, lui qui a entraîné de nombreux clubs huppés au niveau national, à l'image de l'USMA, avec laquelle il a remporté le doublé, l'ESS, avec le titre de champion au palmarès, en passant par l'USMH, le CRB, la JSMB et le CABBA, pour ne citer que ceux-là. Il a eu aussi quelques expériences à l'étranger avec ses passages chez le CS Sfax et l'Etoile de Zarzis avant d'atterrir au MAS de Fès. Aït Djoudi ne verrait certainement pas d'inconvénient pour reprendre du service au sein de son ex-équipe, qui a traversé des moments difficiles ces trois dernières saisons. La direction de la JSK n'a pas encore concrétisé la venue d'un nouvel entraîneur étranger, ce qui pourrait pousser Hannachi à se rabattre sur la piste Aït Djoudi. Un technicien des plus huppés que l'Algérie ait compté jusque-là. Contacté hier par nos soins, l'ex-sélectionneur de l'équipe nationale olympique, qui avait remporté par trois fois le titre de meilleur entraîneur du pays, a poliment évité d'aborder le sujet, en nous disant tout simplement qu'il était en vacances à Tizi Ouzou pour quelques semaines, avant de repartir au Maroc. «Je suis à Tizi Ouzou pour passer quelques jours de vacances avant de retourner au Maroc. Je ne sais pas ce qui se dit actuellement à mon sujet, mais en ce qui me concerne, je n'en fais pas cas. Pour le moment, je me repose sans trop me soucier du reste», s'est contenté de dire l'ex-entraîneur adjoint de l'équipe nationale A. Connu pour sa discrétion, Aït Djoudi qui compte, à 46 ans, un des plus beaux palmarès ne se prononcera sans doute sur son avenir pour la saison prochaine, que lorsque les choses seront bien ficelées. Le choix Michel et Amoros, les autres options Outre le cas Aït Djoudi, deux autres options se trouvent sur le calepin de la direction de la JSK. Il s'agit des deux Français, Manuel Amoros et Alain Michel. Pour le premier, qui est actuellement à la tête de la sélection du Bénin, il a déclaré à la presse locale qu'il préfère, pour l'heure, se concentrer sur le prochain match de son équipe face au Mali avant d'entamer les pourparlers avec la direction de la JSK. Il ne semble pas trop emballé pour tenter une aventure chez les Canaris, selon certains médias. Une situation qui aurait mené la direction de Hannachi à se rabattre sur la piste de l'ex-entraîneur du MCA et de la JSMB, Alain Michel qui s'est dit prêt à revenir en Algérie, si le challenge qu'on lui proposait s'avérerait intéressant. La priorité Joueurs d'abord, entraîneur après Selon certains observateurs, la concrétisation de la venue d'un nouvel entraîneur à la JSK ne se ferait qu'une fois le recrutement bouclé. La direction du club ne voudrait pas déroger à la règle en cours ces dernières saisons, qui consiste à recruter avant de faire venir ensuite un entraîneur. C'est ce qu'on appelle, dans ce cas, «mettre la charrue avant les bœufs». Concernant le dossier recrutement les choses ne semblent pas avancer. En effet, à l'exception des deux recrutements déjà opérés, à savoir Chibane (JSMC) et Madi (NAHD), auxquels il y lieu de rajouter Aouedj, qui n'est pas assuré de venir, en dépit de sa signature pour une durée de deux années. Aussi au moment où le renfort tarde à se dessiner, la direction du club kabyle, qui a déjà libéré Khellili, aurait décidé de se passer des services de deux autres joueurs, à savoir Bouaïcha et Bouchouk.