Poste - Désormais, le poste de président du Conseil d'administration est vacant au Chabab. La démission de Gana a été entérinée, alors que son successeur n'est encore pas désigné. Le 15 juillet dernier, Azzedine Gana avait déposé sa démission du poste de président du Conseil d'administration de la SSPA/CRB. Depuis, cette démission n'avait pas été entérinée, et l'homme continuait, légalement, à occuper son poste. Et ce n'est qu'à la fin de la semaine dernière que cette démission a pris effet, elle qui a été entérinée chez le notaire, jeudi, et un PV a été établi dans ce sens. A en croire une source très au fait de ce dossier, le retard accusé dans l'officialisation de cette démission est dû, essentiellement, au fait que la réunion des actionnaires de la SSP/CRB n'a pas eu lieu à temps. Sur insistance de Malek Réda, l'actuel DG, cette réunion a eu lieu le week-end dernier pour permettre aux choses de suivre leur cours normal. Et puisque les choses se sont déroulées ainsi, il sera question, cette semaine, de passer la vitesse supérieure afin de permettre la désignation d'un successeur à Gana. La prochaine étape, ajoute notre source, consistera en une nouvelle réunion des actionnaires, pour désigner un nouveau conseil d'administration, et aux membres de ce dernier de désigner leur président. Dans ce sens, tous les chemins mènent vers la piste de l'actuel Directeur général de la SSPA, Malek Rada. Ce dernier, qui exige d'être actionnaire d'abord, attend qu'un des actionnaires lui cède ses parts. Selon nos informations, c'est Mahfoud Kerbadj, actionnaire avec 4 %, qui devra le faire pour ouvrir à Malek la voie de la présidence en bonne et due forme. Ce dernier, comme il n'a cessé de le dire, ne veut pas travailler seul, lui qui appelle tout le monde à être à ses côtés, et cela dans l'optique de bien gérer le club, et le rendre «professionnel au sens propre du terme». Il (Malek) veut faire une répartition des tâches entre les personnes auxquelles il fera appel, et cela afin que chacune puisse accomplir la tâche qui lui est confiée. Plusieurs cellules devront être installées dans les jours à venir, mais jusqu'à l'heure, ni l'identité de ces cellules ni celle des personnes qui devront les présider n'ont été dévoilées. Malek ne veut pas se précipiter, lui qui insiste souvent pour que «chaque chose se déroule en son temps». Plusieurs personnes sont annoncées ici et là, depuis plusieurs jours, mais il faut dire que cela n'a que peu de chances de se faire rapidement, notamment pour certains, étant donné que Malek veut avoir, d'abord, toutes les prérogatives d'un président pour passer, ensuite, à la désignation de ses collaborateurs.